Savage Beauty

Saturday, May 14, 2011

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Au détour d’un couloir du MET, le public s’amasse, se penche vers un grand cube noir percé de meurtrières horizontales. Je m’immisce et découvre une pyramide de verre où se meut comme une étoile. La forme grossit, se précise, volutes de tissus qu’on devine d’organza. Kate Moss y est transcendée, d’une beauté à éclater en sanglots. Servie par le Thème de la Liste de Schindler, on se demande comment telle création pourrait ne pas être éternelle.

En faisant revivre des matières qui furent un jour vivantes, Alexander McQueen dépasse sa morbidité. « It’s Only a Game » dit à juste titre cette robe de cuir et crins, moulant à la perfection le corps féminin. Il y a également une merveille de balsa perforé, aux fines attaches cloutées. Face à cet oiseau, je pense aux clavicules de jolies demoiselles, en mouvement sous leur peau, comme prêtes à actionner les ailes qui les mettraient à l’abri au moindre bruit.

Par Foucauld.

Cela rend très mal en vidéo, mais voici la version "live" de l'hologramme :

Et la version plus précise, mais sans la bonne musique :

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Le secret du monde

Sunday, May 8, 2011

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"Une ville debout (…) pas baisante du tout, raide à faire peur"… Pourtant je craque, j'y retourne… New York City, troisième séjour en moins de trois ans. "Ah Ferdinand… tant que vous vivrez, vous irez entre les jambes des femmes demander le secret du monde !"… Tel est mon rapport à cette ville. J'ai lu Céline, mais pas encore intégralement… J'ai vu New York, sans tout y voir… Alors il faut s'y replonger, il y a toujours quelque chose à découvrir, comme "l'Eglise" dont j'ignorais l'existence. Commande passée, billet pris, la démarche est la même ! A l'assaut !

Par Foucauld

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Alleï Ket !

Friday, May 6, 2011

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Partir sur un coup de tête est une chose merveilleuse, surtout lorsqu'il s'agit d’aller vers l’inconnu. Le hasard des actualités Facebook a mis en avant que trois amis à pignons fixes comptaient se rendre à Bruxelles pour une alleycat. Une belle connerie à faire, surtout lorsqu’on ne connaît pas la ville… J'ai retapé et allégé le vieux Peugeot paternel, me suis joint à eux et nous avons rejoint la capitale Belge.
Bruxelles n'est que monts : avantageux en descente, parfois cauchemardesque en montée. Les pavés viennent pimenter l'ensemble et l'effort rend les jambes douloureuses. Les muscles sont prêts à éclater, une sensation bien différente de celles des sports que j'ai pu pratiquer.
Après une nuit et un après-midi de vadrouille, je craque et acquiers de la guidoline liège + gel de chez Cinelli. Ainsi équipé, je suis prêt pour la course.
Petit à petit, une foule bigarrée se rassemble devant Vainqueur, la boutique de vélo de la Place Flagey. Tous se saluent d'une bise unique. Typique. Peu de tatouages et de street wear, nous sommes loin de la panoplie du parfait petit coursier américain qu'affectent les parisiens. Bécanes sans prétention ou cadres uniques, les yeux inspectent les montures, comme lors d’une convention de tuning, ce qui a son charme.
Après inscription, les participants se voient remettre un numéro et une liste de checkpoints. La principale difficulté réside dans le fait que l’ordre des points de passage obligatoires est libre. Chacun doit penser son propre itinéraire, au risque d’en choisir un mauvais.
Pour commencer, la centaine de cyclistes est priée d'effectuer un petit exercice. En tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, il faut rouler sans poser pied à terre, sous peine d'être éliminés du jeu. Les organisateurs resserrent le cercle et le nombre de participants diminue. Les trois survivants se voient offrir du temps additionnel pour le classement final.
Puis c’est le départ. Placés derrière une rangée de banc, au top nous courons vers nos montures. Sans connaissance de Bruxelles et sans ami néophyte, je n’ai d’autres choix que de suivre les miens qui filent à grands coups de cale-pieds. La cadence est rude, mais le premier des cinq checkpoints m’encourage à poursuivre. Nous sommes dans les temps et mon corps s’habitue à l’effort. Au second arrêt, il faut remplir son sac d’un maximum de boîtes à pizza. Plus on en livre au troisième checkpoint et plus l’on gagne de minutes. J’apprendrais plus tard qu’un petit futé a eu l’idée d’en enfiler une vingtaine sur une chambre à air portée en bandoulière. Je ne pouvais clairement pas rivaliser avec mes quatre petites boîtes tassées dans un mini sac Quechua… C’est d’ailleurs après livraison que mes ennuis commencent. Placé entre deux pelotons d’amis, je me laisse distancer par le premier et ne vois pas le suivant prendre une autre route. Me voilà seul, complètement paumé dans cette ville inconnue. Je tourne en rond, guette l’arrivée du moindre cycliste et finis par suivre un fixie qui n’a pas l’air content que je vienne perturber sa solitude. Je lui fais part de mon désarroi, mais ce dernier s’accroît lorsque je me rends compte que nous sommes de retour au checkpoint des pizzas. Forcé d’abdiquer, je demande penaud le chemin qui mène à la ligne d’arrivée.
Les vainqueurs sont déjà là, occupés à se réhydrater à la bière. Je les imite et nous patientions jusqu’à la soirée. Celle-ci s’ouvre avec le goldsprint : deux vélos côte à côté, la roue arrière reposant sur des rouleaux. Le rouge et le bleu doivent s’affronter dans une course de vitesse, le chemin parcouru s’affichant sur un panneau lumineux. Mon numéro est tiré au sort et je me fais battre à plate couture. Qu’à cela ne tienne, un poulicroc et une portion de frites me remettent d’aplomb. La nuit peut commencer…
Quelques jours après cette course, je ne sais départager ce qui appartient au monde du vélo, à Bruxelles ou à l’état d’esprit des organisateurs. En fouinant, je suis tombé sur plusieurs albums photos des participants de la course. Tout le monde sourit, respire la joie de vivre, simplement. À la soirée, j'ai été impressionné de voir que les gens demandaient au micro si certains n'avaient pas d'endroit où dormir et si d'autres pouvaient les héberger. Bel exemple d’entraide internationale.
C’était également la première fois que je découvrais une ville étrangère où l’on parle français. Comme lors d’une amitié fulgurante, on se demande comment on a fait pour vivre si longtemps sans se connaître. C’est certain, I will be back, fieu !

Par Foucauld

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Courir partout comme un lapin…

Monday, May 2, 2011

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J’aime quand la vie s’accélère, quitte à y laisser des plumes ou un peu de peau de mes genoux, coudes et bras. Il y a eu Bruxelles, une course dites « Alley Cat » et une belle gamelle en fixie dans la descente derrière la Place Poelaert. Il y aura New York dimanche et plein de choses entre les deux. J’y reviendrai dans la semaine. Pour le moment je cours à droite et à gauche, comme le lapin de The Gun, le clip de Sna-Fu réalisé par les amis de madamemonsieur. À vos marques… prêts… FEU !

Par Foucauld

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Ma dernière séance…

Thursday, April 28, 2011

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Eddy Mitchell est une bonne âme. Il a endossé son plus beau costume, chaussé ses boots de lézard et rendu visite aux grabataires du Palais des Sports, maison de retraite du XVe arrondissement. Tigre de Papier et votre serviteur étaient dans les parages. Compte-rendu des opérations.

Sur le ticket, le concert est annoncé à 20h. Entrés dans la salle à 20h15, nous manquons l’arrivée des musiciens, empressés de poser séant sur leurs tabourets. Je n’avais encore jamais vu de concert si ponctuel…

Placé par une ouvreuse qui me réclame piécette, je sens que je dois me faire aussi discret qu’au théâtre. Le bide reposant sur ses genoux, le public est si sage que lorsque Tigre de Papier et moi tapons dans nos mains pour accueillir le Schmoll, nous avons l’impression d’être indésirables.

« Nous allons retourner dans le passé, visiter le présent, mais pour cela, il faut d’abord retrouver nos racines. » déclare le rocker en guise d’introduction. Personne ne moufte, de peur de faire tomber son dentier. Tubes d’hier et d’aujourd’hui s’enchaînent sagement, rythmés par les mouvements de hanches et les balancés de micro du chanteur. J’attends « Alice ». Malheureusement, ce chef d’œuvre conçu pour être beuglé à genoux est relégué dans un medley. Qu’il est dur de rester assis.

Le plus contraignant est d'être entouré de gens sevrés et de n'avoir rien boire. Pourtant, nous entendons des chansons qui ne parlent que de 102 et de Bloody Mary au Lutetia, de dose de whisky et de virées de bar en bar… Du coup, je baille et divague. Eddy évoque la difficulté d’écrire une chanson d’amour, singeant la rencontre d’Adam et Eve. Je pense aux malheureuses victimes de « Je t’aime sur Internet » tout en enviant leur spontanéité. Je prends des notes, griffonnant à l’aveugle dans mon carnet. Puis une dame se lève et traverse les rangées de fauteuils, jusqu’à venir se poster devant la scène. J’imagine que c’était convenu, comme les acteurs cachés dans le public lors des spectacles de Robert Hossein, mais je la suis.

Aux premières loges, je finis par me dire que le plus bel hommage que l’on puisse rendre à Eddy, c’est de continuer à chanter ses chansons, si possible collé à une fille en robe fleurie, les jambes entrelacées. Qui sait, peut-être que cela donnera des envies de boogie woogie plutôt que de prières du soir…

Par Foucauld

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Zanzibar

Tuesday, April 26, 2011

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5:55 is the limit. Selon les noctambules, c’est l’heure à laquelle la nuit doit s’achever. Au-delà, elle basculerait dans le sordide. Ce fut celle de mon réveil. Il faut être fou pour se lever avant sept heure. C’est forcément mauvais pour la santé. Les rues sont désertes, les magasins fermés. Seul le marchand de primeurs ne l’est pas. Une botte de radis pour petit-déjeuner ? Vous vous sentez gourd comme après avoir bu trop de whisky dans un environnement surchauffé. Quelle plaie de vivre cela. Mais vivez-vous ? Un rapide coup d’œil au miroir d’une vitrine pour vous en assurer. Vous avez bien les pieds sur terre et une tête grotesque coiffée de mèches humides, aux traces de peigne visibles, mal rejetées sur d’insolents épis. Le café fait grouiller vos entrailles. Ce noir sabbat et une punition. Voilà ce qui arrive aux inconscients qui privilégient la facilité lyophilisée du Nescafé à un Blue Mountain extrait par Bialetti. Vous baissez les yeux, pour dissimuler votre honte aux passants qui ne passent pas encore. Seules les pointes glacées de vos richelieus vous égaient. Les souliers cirés ont été inventés pour remonter le moral des troupes. Là-bas, au bout de la rue ou loin derrière, le soleil est une promesse. Zanzibar.

Par Foucauld

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L’esprit du temps

Friday, April 22, 2011

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Quelques habitués tuaient le temps sur des tabourets de bar, étirant leurs cafés, jouant avec les sucres délaissés. La quiétude de l'après-midi faisait un mariage heureux avec le best-of de Chris Rea diffusé par d'invisibles enceintes. Je piochai une Marlboro Light dans un paquet oublié et repensai à Camille. Elle était venu s'asseoir à mes côtés pendant le lancement de Zeitgeist au Tokyo Art Club. Les faisant défiler de son index, elle me montrait des photos de femmes nues dans des parkings. Était-ce sa croupe sur l'écran de l'iPhone ? Un homme s'approcha, se saisit de la jambe de ma voisine et engloutit le talon de ses escarpins, tout en la regardant droit dans les yeux. Je n'ai même pas bronché. Quand elle est parti nous chercher deux coupes, elle a soulevé son débardeur et montré un sein au vigile qui est resté de marbre. Avons-nous rêvé lui et moi ?

Par Foucauld

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Tim Hetherington est mort

Thursday, April 21, 2011

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Mon café a un vrai sale goût. Tim Hetherington est mort hier. Un mortier l'a foutu en l'air à Misrata, Lybie, et je viens d'en prendre un petit éclat. Je ne connaissais pas le type, mais je crois que je l'aimais vraiment bien. Un des derniers reporters de guerre, un de ceux qui font croire que ce métier a encore un sens aujourd'hui. Un des ces mecs qui ne passent au Hilton local que pour prendre une douche, qui vont faire copain-copain avec de vrais sales types pour partir avec eux voir un peu ce qui se passe de l'autre côté. Et nous le montrer. Son documentaire Restrepo à propos d'une base avancée Américaine éponyme, coincée dans la vallée de Korengal, Afghanistan, remettait tous les autres films du genre dans les rangs. Restrepo rafla tous les prix. Restrepo me resta longtemps dans la tête. Restrepo n'est pas sorti en France mais se trouve sur l'amazon anglais. Les deux reporters sont resté un mois avec une unité de GI, et n'en sont sorti qu'avec eux. 

A côté de lui dans cette putain de Rue de Tripoli se trouvait Chris Hondros, autre grand photographe de guerre. Merde.

Par Arnaud

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Broken Noses

Tuesday, April 19, 2011

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En lisant ce très vieil article du New York Times, j'ai découvert Broken Noses, un film de Bruce Weber sur le boxeur Andy Minsker et la salle où il entraine la jeunesse de Portland. Poétique, amusant, parfois émouvant, il ne me reste qu'à mettre la main sur le DVD et manger autre chose que des extraits YouTube.

Par Foucauld

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Lil Yo Yo Ma

Monday, April 18, 2011

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Il y a trois ans le garçon oubliait de rentrer sa chemise et se filmait dans sa ruelle. Aujourd’hui il est introduit par Spike Jonze et joue dans la cour de Yo Yo Ma.

Par Arnaud

 

 

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Bloody Mary

Friday, April 15, 2011

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Dans Panique au Village, chef d'œuvre en animation, Steven le fermier (dont la voix est interprétée par Benoit Poelvoorde) s'exclame devant le cadeau d'anniversaire que son ami Cheval reçoit de Gendarme : "Quelle merveille ! Quelle splendeur !". A  peu de choses près, c'est ce que je me suis dit en découvrant ce Portraits Croisés de Jane Birkin et Serge Gainsbourg à l'occasion de la sortie du film Cannabis. Je ne vous dis rien de plus…

Par Foucauld

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Everglades

Thursday, April 14, 2011

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Notre ami Vianney, que l'on a pu voir aux platines des soirées de La Conjuration, s'est essayé à la réalisation de clip avec succès. C'est le titre "Everglades" du groupe Rafale qui en bénéficie.

Par Foucauld

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Paie ton mariage…

Tuesday, April 12, 2011

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Le skateur pro Don "The Nuge" Nguyen s'est marié et ce n'était pas triste…
Les photos sont de Shad Lambert et la bière y faisait office de champagne.

Par Foucauld

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La Conjuration au Tigre vendredi !

Monday, April 11, 2011

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Après le succès de ses premières soirées, La Conjuration revient au Tigre pour un opus printanier, le vendredi 15 avril, à partir de 23h. Butons-y la nuit jusqu'à ce qu'elle crève !

L'event est ICI.

-LE TIGRE-
5 rue Molière
Paris/ Palais Royal

(Photo : Michel Ginies)

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La mesure

Friday, April 8, 2011

Blog.freshjive.com:tag:father-yod:

Dans sa forme actuelle, la chemise est un élément essentiel du vestiaire masculin depuis la fin du XIXe siècle. Nonobstant, votre serviteur ne peut trouver à se vêtir, et cela n’a rien à voir avec quelques maniaqueries ou folie des grandeurs. En prêt à porter, la taille d’une chemise correspond à la taille du cou. Celle-ci commence en 37, mais je ne vais pas au-delà du 36… Que je me rende chez un chemisier bas de gamme de la rue de Turenne, suive le Prince Charles chez Turnbull & Asser sur Jermyn Street ou imite Lagerfeld qui accorde ses faveurs à Hilditch & Key depuis l’enfance, aucun rayon ne dispose d’une liquette à ma mesure. Pourtant, mes désirs sont des plus simples : fil-à-fil bleu ciel, col français, poignets simples avec extrémités arrondies, pas de poche et coupe cintrée. Un modèle que l’on trouve partout, mais pas pour moi.
En passant devant leur boutique rénovée de la place de la Madeleine, j’ai découvert qu’Alain Figaret avait lancé un service de mesure. Allais-je finir par trouver mon bonheur ? Je suis entré, on m’a désigné le sous-sol et je me suis renseigné sur le prix de la chemise qui me conviendrait : à peine plus que chez A.P.C ou tout autre pseudo créateur briguant une gentille intemporalité. J’ai clamé ma joie, mais, des paroles aux actes, il s’est écoulé quelques mois. C’est seulement aujourd’hui que j’ai franchi le cap.
On m’a prié de m’asseoir et l’on m’a écouté. Les tissus me furent présentés. Nous les avons comparés et commentés, puis j’ai arrêté mon choix à mon projet initial : un fil-à-fil bleu en coton d’Egypte double retors. On a mesuré mon encolure, mon torse et ma taille. J’ai essayé une première base, puis une seconde. Sur cette dernière, nous avons essayé diverses modifications à l’aide d’épingles. Un centimètre de manche en moins, deux en largeur et deux autres ôtés à la longueur de la chemise. Je me suis rassis et j’ai choisi mon col, mes poignets et mes boutons. Il fut décidé qu’il n’y aurait pas de plis d’aisances, que les baleines seraient intégrées et que la gorge serait simple, sans surpiqûre dites « américaines ». J’ai décliné le service de broderie pour ne pas avoir l’impression de porter du Yves Dorsey, puis je suis passé à la caisse. Poignée de main de rigueur et livraison dans deux semaines. Amen.

Par Foucauld

(Photo)

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