Bike Exif : “j’suis du genre à mourir par balle, à crever en moto…”

Tuesday, February 10, 2009

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Sujet tabou dans nos familles et prétexte à énervement, ni Arnaud ni moi n'avons notre permis de quoi que ce soit. Cela ne nous empêche pas d'apprécier ce qui est beau, même quand le beau touche à la mécanique. C'est le cas avec les bécanes présentées sur Bike Exif, un blog très chouette qui poste ce qui ce fait de plus audacieux en matière de moto. D'hier ou d'aujourd'hui, improbables ou bêtes de courses, elles nous donneraient presque envie de sacrifier 1500 euros chez les escrocs du permis de conduire…

Par Foucauld

(via Cool Hunter)

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Des Hautes Etudes Commerciales

Monday, February 9, 2009

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Samedi, le Grand Quentin et moi devions témoigner de notre amitié à Arnaud et Simon qui mixaient au Gala d'HEC. Endimanchés comme des cousins de province (cravate en tricot lie de vin et costume de velours élimé) nous y allions avec des pieds de plombs, juste pour soutenir les potes. Grand bien nous a pris ! Au premier coup d'oeil, cela ressemble à un rallye en plus âgé. Les filles sont en robes de soirées, les messieurs sont cravatés de rouge ou en smoking. Cheveux longs et barbes de trois jours, blondinet rejeton d'ambassadeur, libanais, chinois, fils à papa, catho de service, chauves plus que précoces, futurs ministres… : le foyer de l'élite commerciale est une cour des miracles dont j'envie peu la fréquentation mais il a le mérite d’être amusant pour un soir. À chaque détour de couloir, derrière chaque porte ou dissimulé derrière quelques boiseries, c'est l'hallucination. Bien que nous sommes à Paris, c'est mieux que Disneyland : c'est Disneyworld ! Tout condensé ! Le grand barouf ! Des attractions humaines pour lesquelles il n'y a même pas besoin de faire la queue ! Sous couvert de gestes amoureux, mademoiselle vérifie l'étoffe de la chemise de son époux d'un soir. La popeline est-elle souple et douce ? Rugueuse et boulochée ? Est-il un bon parti ? King Size ou sommier qui grince ? Monsieur est plus simple. Il vérifie le physique, pas l'étoffe. En revanche, il agit en pleine lumière. Il montre à ses potes, fait profiter, soumet sa proie à leurs jugements alcoolisés. Nous dansons. Lapdance, booty, déchaînés les cocos !
À 3h58 heures du matin, un vigile indique aux disc-jockeys qu'ils n'ont plus que 4 minutes de set. Vite, je me rue sur le bar pour buter mon dernier ticket-conso. Refus catégorique :
- "Désolé monsieur, je n'ai plus le droit de servir d'alcool depuis une demi-heure. Il me reste du Perrier si vous voulez."
- "Pouah ! Peste soit des lois, je préfère laisser ma langue se réduire en poussière plutôt que de boire cette ignominie !"
Le Grand m'appuie. D'une glissade sur le parquet, nous sommes dans une autre pièce, face à un autre bar. La serveuse est tellement bourrée qu'elle en a oublié le règlement. Hosanna !
- "En revanche, il ne reste plus de whisky."
- "Alors quoi ?"
- "Et bien j'ai de l'absinthe…"
- "Allons-y, je ne veux pas me coucher idiot."
- "30° ou 70° ?"
- "Boaf, allons y pour le 70°, je confondrais le salon marqueté avec l'Assommoir ! Et ça se coupe avec quoi ?"
- "Le Coca c'est ce qu'il y a de mieux, vous pouvez m'croire."
Allons-y bibiche, moit'-moit' direct droite ! Me voila avec un verre à moutarde d'absinthe. Première gorgée. ça se boit, deuxième, troisième… Le cerveau est touché. Mon débit verbal s'accentue d'un coup. C'est fou ce que je raconte. j'invente, encense, critique, commente. Mes amis hallucinent, me prient de me taire, ont peur des réactions, pensent qu'on nous en veux. Rien n'y fait ! Je continue à créer dans le vent. J'aurais du noter mais j'étais trop occupé à parler, ça bouffait toutes mon energie. N'empêche, tu m'étonnes qu'avec l'absinthe Zola te pondait les Rougon-Macquart ! Easy le pissage de copie ! Les doigts dans le nez la postérité littéraire !
Foutus à la porte pour cause de fermeture, j'embarque mon verres avec moi, fait des paris stupide dont je ne connais plus la teneur, gagne ainsi "plusieurs centaines d'euros" dont je doute de voir la couleur un jour. Après un after embrumé, je choppe un Vélib back to the hood. Le problème ? Plus de place nulle part. Peu importe, je cruise et vérifie mes terres du 75011. Après une demi heure, je trouve enfin un emplacement. Je freine avec les pieds. Les fers de mes boots font des étincelles. Le 75011 a de la chance d’avoir un gardien comme moi !

Par Foucauld

(Photo : Michele Abeles)

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Dogtown & Z-boys sur Dailymotion

Friday, February 6, 2009

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Vous connaissez surement les Z- Boys, cette team de surfer de Venice en Californie qui a "inventé" le skate. L'un des leurs, Stacy Peralta, est désormais cinéaste et a réalisé il y a quelques années un documentaire sur cette période mythique. Le rapport avec ce post ? Son film est disponible en intégralité sur Dailymotion en cliquant ICI. Si jamais vous n'avez pas le temps de tout mater, la partie 2 est la plus cool et vaut vraiment le coup d'oeil, ne serait-ce que pour les sapes des premiers skateurs dans les 60's.

Par Foucauld


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Les pochettes de disques les plus incroyables

Thursday, February 5, 2009

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Entre les flots de statuts et de photos taguées, Facebook délivre parfois une perle rare. Perdue, mal dégrossie et sans écrin, elle peut passer inaperçu. Cette pépite est un groupe regroupant Les Pochettes de Disques les Plus Incroyables. Je la dois à Gonzo qui y a contribué en ajoutant celle d'Alain Kan . Suivez mon exemple en allant voir ce groupe et suivez le sien en y ajoutant vos trouvailles.

Par Foucauld

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The Virgins : “Teen Lovers”

Wednesday, February 4, 2009

Un fameux délinquant new-yorkais vient de me balancer ce clip des Virgins, intitulé Teen Lovers. Réalisé par Ace Norton de l’excellente agence Partizan, il dresse plusieurs tableaux explicatifs des joies et peines adolescentes. Doux mélange d’American Pie et de cours d’éducation sexuelle de quatrième, il témoigne de l’humour des Virgins et montre qu’ils sont autre chose qu’un groupe de péteux fréquentant le Lit Lounge et les afters chez les hits girls du Lower East Side. Enjoy !

Par Foucauld

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Ta gueule

Tuesday, February 3, 2009

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JR, c'est de la grosse photographie, au sens propre. Vous le connaissez, on le connaît, Koutrajmé et son projet 28 mm. Cette focale, il la chérie, l'utilise en permanence, procédé un peu facile (un rien impressionne en 28 mm) mais la taille de ses tirages et leurs mises en scène a de quoi fasciner. En ce moment, il travaille à Kibéra, bourgade de bidon et de tôle, immense forêt humaine aux portes de Nairobi, Kenya. Il tire le portrait à des femmes sérieusement malmenées, les force à sourire, les fait rire, et colle le tout sur des toits, des façades, des wagons, histoire de forcer le mimétisme, peut-être. 

On en pense ce que l'on veut de ses portraits, le chevelu à côté de moi rouspète en hurlant qu'il nous fatigue en faisant toujours les mêmes photos. Pour moi, l'intérêt n'est pas là et on tombe tous les deux d'accord pour dire que ses mises en scène méritent, largement, le détour, en particulier celle que j'appelle "celle du train". 


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Par Arnaud

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“Pourquoi j’suis violent dans mes rimes, friand d’crimes dans mes textes…”

Monday, February 2, 2009

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Cela fait longtemps que nous n’avons pas fait de post global. Tous les précédents parlaient d’un sujet, d’un artiste ou d’un blog. Aujourd’hui, place au fourre-tout ! Pas d’histoire mais des baskets, pas de chronique d’actualité mais des clips postés en retard, ainsi qu’un bonus.
Voici deux modèles de la collection Vans Vault Spring 09 : une Sk8 Hi en toile blanche perforée et une Era en toile grainée. Sobres, chics et printanières. Reste à attendre que la neige fondue dégueulasse s’évapore. (Via Highsnobiety)
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La découverte du jour (avec un an de retard): le clip de « West Coast » de Coconut Records avec Mark Gonzales en guest star (de la beauté pure véhiculée par un génie). Une vidéo balancée par Jean-Benoît, étudiant réfractaire aux révisions.

Du cotés des sons qui tournent en boucle dans mes oreilles, Rod Stewart et son Young Turks tiennent la première place depuis une semaine. Dont vidéo.

Dernière session de skate, Greg et moi pimpons en Chrysler. La radio passe sur Skyrock (chic, non ?) et voilà que débaroule dans nos boomers "Crack a Bottle", le dernier Eminem avec Dr Dre (jouissif) et 50 cent. Here is the link, fils !

Par Foucauld

PS : la première image provient de la page d'accueil d'Epicly Later'd. J'ignore où Patrick O'Dell a pécho ce truc mais je la trouve hillarante !

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Frédéric Beigbeder sur The Selby

Friday, January 30, 2009

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Un post arrive parfois comme une évidence. On ne se pose aucune question sur sa raison d’être. Il est nécessaire pour soi, on l’écrit et hop ! il est en ligne. Alors que je déjeunais dans une mauvaise pizzeria avec une jolie blonde que les frimas faisaient regretter d’être en jupe, elle m’apprit que Frédéric Beigbeder, ou plutôt son intérieur, avait été shooté par The Selby. Il se trouve que l’histrion germanopratin et moi entretenons une bien curieuse relation. 21 ans et 2 jours nous séparent. Ce qui nous rapproche ? Un bien curieux menton, un nez flanqué d’une façon commune, des bésicles pour moi (plus pour lui, il s’est fait opérer.) J’ai coupé mes cheveux longs, il s’est laissé pousser la barbe. Malgré cela, on continue à nous trouver des ressemblances (je pourrais en raconter des pages et des pages). Nous nous exprimons de la même façon, aimons les souliers, les cashmeres noirs et buter la nuit jusqu’à ce qu’elle crève aux premières lueurs de notre ennemi le jour. Un soir, je discutais avec lui dans un club qui s’appelait encore Le Triptyque. Je l’avais interrompu alors qu’il parlait avec une jolie femme. Loin de m’en vouloir, cela la fit plutôt rire de voir son pote en face d’un clone plus jeune de vingt ans. Pour ma part, ce fut bizarre. Je devais avoir la même tronche que Jacquouille lorsqu’il découvre qu’il a une descendance en la personne de Jacquard, dans Les Visiteurs.
Bref, Frédéric à une actualité photographique. Je la poste. C’est évident pour moi. Tant pis pour vous.

Par Foucauld

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Knotan

Wednesday, January 28, 2009

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L'homme est Suèdois, prend des photos et souffre du défaut de ceux qui en font trop: ses pépites sont difficile à trouver. Souvent, il a l'air de se forcer, il fabrique de la photographie de mode un chouilla surfaite, des trucs aussi attendus qu'une blonde tirant la langue en soulevant sa robe dans un parc. Mais, en rentrant chez lui, il semble avoir quelques éclairs de lucidité et là, badaboum, ses idées folles explosent sa lentille, perforent son obturateur et il nous pond des perles. Faut les trouver, en voilà quelques unes. 


par Arnaud


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Les lois de l’homme blanc

Tuesday, January 27, 2009

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The Whitest Boy Alivec'est Erlend Oye. 

Rouquin longiligne. Musicien. Norvégien à l'égo démesuré et aux deux milles collaborations. La voix de Poor Leno de Royksopp, c'est lui. La moitié du très inspiré et très esthétique duo King of Convenience c'est lui. Enfin, c'est lui qui tient The Whitest Boy Alive à bout de bras. Avec Dreams, leur premier album, on sentait déjà que le quartet maîtrisait la batterie légère et la télécaster proprette. Burning et Don't give up comme fer de lançe d'une douceur pop maîtrisée à la perfection. 

Rules, leur nouvel opus, la met en plein dans le mille. C'est bien simple, tout se tient: ça déroule, carré. Les syncopes du couple charleston-caisse claire se mêlent aux nappages bien ronds des synthétiseurs de Daniel "Mr Synth" Nentwig, le frappé de l'analogique, l'esthète du filtre, l'apôtre des Crumar, ces orgues électroniques italiens des années 70. Si le jeu de basse est impressionnant de doigté, j'en rajoute une couche:  Mr synth c'est le nappage chocolat sur un brownie encore fumant: superbe. Pour vous en convaincre vous n'avez qu'à écouter Intention, Courage ou Island. Cette dernière ayant toujours ce même effet sur les muscles de mon visage, un froissement des zygomatiques:  je ne peux rien y faire, à partir de la cinquième minute je perds le contrôle et sautille frénétiquement, les yeux baissés, rictus en coin, paumes vers le ciel. La guitare clarifie l'ensemble, claire et tonique, comme sur la belle Gravity, une de mes petites protégées de l'album. La voix d'Erlend Oye, et bien c'est la voix d'Erlend Oye, on n'aime ou on n'aime pas: tiède, avec cet accent particulier, faussement suave, rèche presque. Les mots de la fin: arrangements précis et malins, musiciens géniaux, grand groupe, album flirtant avec le sans faute. 

Téléchargement : The Whitest Boy Alive – Gravity

Téléchargement: The Whitest Boy Alive – Island 

Par Arnaud

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Late Of The Pier

Tuesday, January 27, 2009

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La Conjuration est loin d’être avant-gardiste en évoquant Late Of The Pier. Tous les médias « connectés » en ont parlé bien avant nous. Nous ne faisons rien comme tout le monde et nous n’avons cure de rentrer dans la course aux infos. Nous suivons nos envies, point barre. Lorsque les « Jibélises » interviewaient Late Of The Pier pour Brain Magazine en août dernier, pour rien au monde je n’aurais suivi leurs conseils et écouté ce groupe. Des peignes culs imberbes ? Des clones s’agitant de manière grotesques sur leurs claviers dans des clips crypto gay ? Faire l’effort de les écouter ? Never d’ma life ! Oui mais voilà… L’autre jour, je me levais encore saoul et triturais les boutons de mon poste radio à la recherche de quelques choses d’enjouant pour m’extraire des vapeurs d’une nuit agitée. Le hasard me fit tomber sur Ouï FM à l’heure des pubs. Une réclame condensait quelques tubes de Late Of The Pier dans un Medley. Un djeuns cool parlait de révolution, de parrainage d’Erol Alkan et tout le tralala. Allez savoir pourquoi, cette pub me revint en mémoire dans la journée et je tapais le nom du groupe sur Deezer. Bingo ! L’album y est ! Je branche mes écouteurs sur mon Mac et écoute cette « révolution ». J’avoue avoir été séduit. C’est dansant, mélodieux, parfois énervé et blindé de tubes (je serais bien incapable de dire mon titre favori). Là où les choses se compliquent c’est dans leurs clips. « Hertbeat » les plante en puceaux sponsorisés par Urban Outffiters, fouillant dans les cendres puis se bousculant dans des décors identiques aux illustrations de leurs t-shirts. Avec « Focker », les minets ont changés de sponsors. Ils jouent les robots en American Apparel. Le coton doit être de qualité car ils ne transpirent pas malgré une vaine agitation. Dans « Bathroom Gurgle » nos chéris des chéris traversent une période sombre. Ils se cherchent du côté de l’ésotérisme, se promènent torses nus et se peignent des triangles sur le corps. Tralalalala c’est la fin du monde, sauvons nous vite dans un vaisseau spatial. La descente de drogue n’a pas su freiner le vaisseau car nos lapins d’amours se retrouvent dans la forêt. « Bears Are Coming » ! Vite, vite, célébrons leur arrivée ! Férus de nippes, nos quatre garçons pleins d’avenir revêtent un mélange de burqa et de chasubles du Ku Klux Klan et célèbrent des messes noires dirigées par un grand vizir amateur de chips… J’ignore si mon papier vous aura donné envie d’en savoir plus mais je vous recommande de chopper leur album. Ne les imitez pas au niveau visuel mais montez le son de cette tuerie !

Le LIEN vers l'album.

Le LIEN vers les vidéos de leur concert parisien.

Par Foucauld




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Soupe de Lait

Monday, January 26, 2009

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Sur La Conjuration, nous parlons pas mal de planche à roulette ces derniers temps. Normal, elle est le reflet de nos vies et de leur évolution. En ce moment, nos tibias sont constellés de bleus, nos genoux saignent et nos coudes grincent à cause des chutes, d’où l’inspiration qui s’en suit. Ce problème, la bande de Soupe de Lait le connaît bien. Elle est (presque) formée de membre de 7 à 77 ans, tous gravitant autour du skateboard. Des kids travaillant leurs lines avec acharnement aux vidéastes plus matures, tous témoignent de la même dévotion envers le skate. Regroupés derrière ce crew international (France, USA, Hollande…) ils ne se contentent pas de payer de leur santé physique en se jetant sur tout ce qui est plus ou moins bétonnés, mais partagent leur culture avec le plus grand nombre. Vidéos de session, interviews mais aussi photos, playlist et graphisme, la Soupe traduit une certaine vision de l’existence, faite de skate, de voyages, d’art, de remise en question, de joie, de peines et, chose importante, de transmission entre les générations. À consulter régulièrement !

La blog roll des membres du sites :

Noki Powlonski : http://collierdenouilles.com
Pierre Prospero : http://www.petitraisin.com/
Les Blobys : http://lesblobys.blogspot.com/
Aurélien Bacquet : http://www.aurelienb.com/
Octave : http://yesfuture.free.fr/

Par Foucauld

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79 minutes de Booba

Wednesday, January 21, 2009

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Lorsque nous étions enfant, le mercredi était le jour de parution de Mickey Magazine et ses
somptueux cadeaux. Aujourd'hui, nous sommes à l'ère des blogs et du
numérique. Je réserve ma description du blog pour plus tard (il s'appelle Soupe de Lait) mais vous donne le cadeau toute de suite : un mix de 79 minutes de Booba, mêlant classiques et inédits, œuvres récentes et punchline Beat de Boul.

Par Foucauld

(Photo : 4Q Conditioning)

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Quand je vois deux tours, je marche

Wednesday, January 21, 2009

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Le jour où les hommes comprendront que pour être heureux un câble, deux tours et un bâton suffisent, tout ira mieux, plus de crises financières, plus de conflits larvés, que des enfants mignons et câlins. Philippe Petit prêche l'amour et le vertige. Funambule et magicien, il enchaînes les aller-retours, seul, perché à des centaines de mètres au dessus du sol. La ville doit avoir une sacré gueule, vu du haut de son fil. Tous les monuments y sont passés, ou presque: Le Sydney Harbour Bridge, La Tour Eiffel, Notre Dame de Paris, et ce matin d'août 1974 les travailleurs New Yorkais, en levant un peu la tête, pouvaient apercevoir un petit point sombre se déplacer entre les deux tours jumelles. Il lui fallu six années de plans, de maquettes, de chiffres et de tableaux noirs recouverts de craie pour mettre au point "sa" traversée du Styx, suspendu à plus de 500 mètres au dessus des taxis, un coup de vent pouvant le projeter dans l'Hudson River. Pourquoi ? Comme il le dit lui même, "il n'y a pas de pourquoi". 

En 2008, ce que certains appellent un docu-fiction, Man on Wire, fut consacré à la cabriole. Outre le côté magnétique de l'acte en soit, l'élaboration du coup méritait son histoire. Philippe Petit étudia les habitudes des hommes d'affaires, leur style vestimentaire, s'est fait passer pour un journaliste français voulant interviewer les ouvriers, a joué à Robin de Bois, utilisant un arc pour faire passer le câble d'acier entre les deux tours. Le film a remporté de nombreux prix dont celui du jury au dernier festival de Sundance et cette simple bande annonce peut se regarder en boucle. Sinon, il est aussi disponible en DVD.

Par Arnaud

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Make Something : Nike & Beautiful Losers

Monday, January 19, 2009

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Je suis tombé récemment sur l’un des partenariats les plus cools qu’il m’ait été donné de voir : Make Something. Je vous ai déjà parlé des Beautiful Losers, de Nike et de RVCA, et bien ces derniers se sont associés pour organiser une série de workshops à New York, Los Angeles et San Francisco. Le principe ? Plusieurs membres des Beautiful Loser se voient confier une classe de gamins afin de leur enseigner à s’exprimer librement dans un domaine artistique. Ed Templeton leur apprend à customiser des skates, Aaron Rose à éditer leur fanzine, Kaws à dessiner leur personnage et Mike Mills à penser une affiche qui sera collée dans la rue. C’est sur ce dernier workshop que je souhaiterai m’attarder. Mike Mills entame son cours par le discours suivant : « Nous vivons dans un monde où les gens sont toujours en train de nous communiquer. Mais que nous disent-ils ? Achetez-moi ! Achetez-moi ! Achetez-moi ! Mais c’est notre monde ! Nous sommes dans la rue, c’est public, non ? Malheureusement, ils ont l’argent donc ils se permettent de dominer la conversation. Aujourd’hui, nous allons faire notre propre poster puis nous irons le coller dans la rue ». Il poursuit par : « N’acceptez pas le monde tel qu’il est. N’acceptez pas la rue telle qu’elle est. Customisez-la pour vos amis, pour ce que vous voulez. » Imaginez-vous sur les bancs de l’école, habituellement dévolus à l’ingestion de mets aussi dégueulasses que les probabilités où les règles propres aux compléments d’objets directs, face à un artiste de talent, proche de ce que vous vivez et qui vous enseigne à vous exprime. Personnellement, j’en aurais rêvé !
Toutes les vidéos sont visibles ICI sur un site au design élégant.

Par Foucauld

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