Réaliser ses rêves de gosse, toujours la même histoire…

Wednesday, October 20, 2010

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La Conjuration a peu posté ces derniers jours, pour deux raisons :

1/ Le bouclage et lancement du troisième opus de l'Imparfaite, brillante revue polissonne émergée de Sciences Po, dont les numéros s'acquièrent ICI ainsi que jeudi soir LA.
2/ L'after du lancement de KR3W Footwear qui aura lieu ce vendredi 22 octobre au Tigre, en présence de messieurs Lizard King, Ali Boulala et Tom Penny, après un vernissage chez BlackRainbow.

Dans les deux cas, il s'agit de réaliser nos rêves de gosses. L'imparfaite assouvit les envies d'écrire, de photographier et d'éditer ; trois activités qui s'intègrent dans notre volonté de créer. Le Tigre nous permet de faire la fête avec trois messieurs de la plus haute importance (surtout pour moi) :

  • Lizard King, l'inventeur de "PASSION", le mot qui a remplacé la ponctuation de mes phrases depuis plusieurs mois.
  • Ali Boulala, le skateur favori de mes quinze ans, fraîchement libéré de quatre ans de geôle australienne.
  • Tom Penny, l'une des définitions du style pour plusieurs générations.

Au plaisir de vous croiser.

Foucauld

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Vendredi soir : la Conjuration fête ses 2 ans !

Monday, October 4, 2010

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Depuis deux ans, La Conjuration partage sur le web ses découvertes en matière de photo, de mode, de street cultures ou de vie nocturne. Après le succès de la première, cet anniversaire méritait bien une nouvelle soirée.

La Conjuration investira le Tigre, fameuse maison de nuit rock n'roll, le vendredi 8 octobre, à partir de 23h. L'event Facebook est ICI et dans la vraie vie c'est au 5, rue Molière 75001 Paris.

P.A.S.S.I.O.N

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La maison se réserve le droit d'admission

http://tigrebylalternative.fr/

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Stay Gold !

Monday, August 30, 2010

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La première fois que j’ai emmené un non-initié à une projection de vidéo de skateboard, mon camarade Tigre de Papier me dit que cela lui procurait un effet similaire à celui que je connaîtrais face à un florilège des buts de Ligue 1 : un bâillement prolongé. Si vous vous moquez du skateboard, l’article suivant vous ennuiera. Vous voilà prévenu.
Jeudi soir avait lieu l’avant-première de la Stay Gold. Ce nom, digne d’être tatoué sur des phalanges, est celui de la nouvelle vidéo Emerica, la première depuis sept ans. Malgré ma chance de posséder l’un des rares sésames, j’ai une demi-heure de retard lorsque je franchis les portes de l’Escurial. Mon bienfaiteur Samir Krim m’ouvre, puis referme. Derrière-lui, Heath Kirchart contrôle son agoraphobie légendaire en demeurant sous un néon. J’entre dans la salle. Jerry Hsu y joue l’élève jemenfoutiste en squattant au dernier rang, tandis que mes amis fayotent au premier. Je les rejoins et l’écran commence à grésiller. Accompagné d’un compte à rebours de deux minutes, le sigle Stay Gold apparaît progressivement. La foule hurle, siffle, tape des pieds, lance quelques private jokes sur les mères de certains et finit par applaudir.
La part de Kirchart fait office de prélude, sorte de rétrospective, d’adieu à la scène copieusement salué par l’assemblée.
Après la présentation de la team, place à Brandon Westgate. The Boss dit de lui « Brandon is the new thing… that’s the way people are supposed to skate ». Et en effet, il est à mes yeux le seul de la vidéo à avoir repoussé les limites du skateboard.
Pour ce qui est du style, c’est davantage Bryan Herman qui m’impressionne. La première partie de sa part est uniquement constituée de lignes en flat et par dessus des tables à pique-nique. Sept années de maturité l’ont bonifié comme un grand Bordeaux, bien que les goûts de l’animal penchent davantage pour la weed et les 40oz de malt liquor.
Spanky fait du skateboard à la mode sur des spots qui pourraient être anglais, alors qu’Aaron Suski ne donne pas spécialement envie d’acheter les produits de son sponsor, mais plutôt d’aller skater, ce qui est on ne peut plus sincère ! Grég soutient que Braydon Szafranski a la meilleure part. Je ne sais pas, j’aurais besoin de la revoir ; et puis il y avait Jerry Hsu qui se faisait mal, Jamie Tancowny qui gappait des trucs inouïs, Léo Romero qui remontait des handrails, the Boss qui redéfinissait son titre…
Le problème de chroniquer après un unique visionnage est que cela oblige à se fonder sur ses premières impressions. Lorsqu’on attend une vidéo comme le messie, on est souvent déçu par ses favoris dont on a traqué la moindre photo sur Internet ; on devient davantage réceptif aux autres qui ont dû mériter leur places, se dépasser. L’habillage est davantage celui d’une « This is Skateboarding 2 » qu’une réelle innovation. On retrouve ces accélérés automobiles et les surimpressions de portraits en poses lentes, à la différence près que les piliers de notre adolescence sont relégués au générique. Signe des temps ? J’ai davantage de plaisir en suivant la vie de tous ces types sur le net qu’en visionnant leur œuvre de ces dernières années.
Tout le monde traîne et discute à la sortie, remarquant à peine que Kirchart, Romero et Westgate sont assis par terre, contre le mur, les jambes étendues. Je manque de me prendre les pieds dans les santiags de Romero et le Foucauld de 15 ans refait surface. Je leur demande un autographe, comme pour m’excuser de ne rien avoir à leur dire, puis m’en vais, gêné. Pour Grég et moi, cette vidéo est celle du coup de vieux.
Plus tard, nous étions à l’after du Bottle Shop. « Je propose une minute de silence pour regarder Kirchart vivre » dit Grég, en renversant sa pinte. Mais l’agoraphobe n’a cure de notre idolâtrie et semble mettre de côté son handicap social pour se laisse draguer par une groupie. Nous quittons l’établissement au moment où un barman arrose Braydon Szafranski de mauvais mousseux. Dans l’axe de la salve, je suis trempé. Le tir a débordé sur le mauvais destinataire. Il est grand temps d’accomplir et de mériter.

Par Foucauld.

 

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La Conjuration investit le Tigre pour une nuit

Wednesday, June 2, 2010

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Puisque nous y terminons souvent nos nuits, il était temps d’y concevoir
une soirée. A l'appel d'Adrien, directeur artistique de la turbulente et select maison de nuit rock n' roll, la Conjuration investit le Tigre demain soir, jeudi 3 juin, à
partir de 23h.

L'event Facebook est ICI. A demain…

Le Tigre se situe au 5 rue Molière, dans le Ier arrondissement. L'entrée est libre mais la maison se réserve le droit d'admission.

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Josephine

Friday, May 7, 2010

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Il était six heures ce matin lorsque, après une solide soirée, j’ai éteint ce qu’il restait d’un Royal Selection N°11 de Punch et couru les rues avec ces putains d’oiseaux. Titubant, je suis entré dans un rade pour commander un double noir. La patronne était blonde, les cheveux raides, le visage régulier et l’œil glacé. J’aurais aimé croquer un morceau charnu de son anatomie mais je dû me contenter d’un croissant. Elle s’appelait Maud mais j’avais envie de l’appeler Joséphine. Elle chantait Roxane mais elle donnait l’envie de se prendre pour Chris Rea et de lui composer la chanson du même nom.

Par Foucauld.

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Chaque soirée est un trophée

Friday, April 23, 2010

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"Disons que je porte mon état comme un trophée, mais attention, il s'agit d'une vraie coupe, pas d'une médaille en chocolat."

Debrief de soirée entre votre serviteur et Tigre de Papier.

Par Foucauld

(Photo : Purple Diary, la vidéo pour le "Turn my swag on" de Young Jeezy)

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Les paroles s’envolent, les écrits restent…

Wednesday, March 17, 2010

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"Between my moustache and how drunk I am it will be a miracle if I get laid tonight". Une phrase pareille ne pouvait que faire frétiller d'intérêt les poils qui meublent l'espace sis entre mon nez et ma lèvre supérieure. Enquête rapide : elle est issue de Texts From Last Night, un site répertoriant des brèves de soirées, ces débilités que l'alcool vient dégorger des méandres de nos cerveaux pour assommer de bêtise nos contemporains. On rit jaune mais on se sent moins seul, entre le Doliprane et le litron de thé vert…

Par Foucauld

Florilège supplémentaire :

"I bought a nasal spray, my nose needs to be in order by the weekend."

"His name is not nearly as fun as i thought to yell out in bed."

"If I had known I was gonna take my tights off and throw them over the balcony I would have shaved my legs."

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I’m not in love

Wednesday, November 18, 2009

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Je me suis réveillé avec une curieuse bague dessinée à l’annulaire
gauche : un cœur malhabile flanqué de deux seins au milieu. Je sors
acheter une boîte de Doliprane 500 (ce qui est complètement crétin car je les
gobe toujours par deux) et tombe sur voiture garée en épi. Le même cœur est
dessiné au rouge à lèvres sur le pare-brise arrière. Sur le capot, trois boîtes
jaune dégueulent des restes de kebab et encadrent la mention « I’m
not in love » écrite avec des frites. Un remugle d’oignon m’oblige à me
poser la question suivante : y suis-je pour quelque chose ?

Par Foucauld

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Amours saphiques et réclames décalées

Wednesday, October 7, 2009

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Alors que nous souhaitions rentrer dans nos pénates respectives après une soirée sans surprise ni réel amusement, Jules et sa barbe rousse furent attirés par une lumière rose que filtrait la porte d’un bar. « Allez, viens, je te paie un verre… ». Nous nous engouffrons par ladite porte et entrons. « Deux gin fizz, s’il vous plait madame ». Nos ivresses déjà conséquentes n’avaient nul besoin de carburant mais peu importe, nous étions lancés. L’atmosphère était douce, étrangement féminine. Une représentante du beau sexe nous offrit des roses et ma voisine vint se coller contre moi. Ses cheveux étaient plaqués en arrière et ses vêtements confectionnés en cuir. Étions-nous au claque ? Au boxon ? Dans un lupanar ? Jules revint des toilettes avec la réponse : mis à part le videur, et nos ganaches, la clientèle n’était constituée que de filles aimant les filles, abritant en ces lieux leurs amours saphiques. Par politesse, nous mîmes notre testostérone de côté et bûmes un second cocktail. Ses dames nous firent sauter sur leurs genoux avant de nous passer la main dans les cheveux. Je m’imaginais tel le loup de Tex Avery se faisant peigner les oreilles par le sexy petit chaperon rouge. Malgré cela, nous n’avions d’yeux que pour les serveuses. Jules se voyait demander la main d’une métisse aux grands yeux et j’hésitais entre une BCBG plutôt neutre et une MILF un brin masculine pour laisser courir ma rêverie. Mais foin des délices de Capoue, c’était mon père criant « Debout ! Vingt dieux tu vas manquer la messe… »

Par Foucauld

PS : après des mois d’incompréhensible fermeture, le site d’Enjoi a rouvert ses portes et nous offre la définition du mot « décalé » avec ses pubs au style unique. Enjo(i)y !

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Mi-aveugle, mi-snob

Friday, October 2, 2009

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Il est deux heures du matin dans le 75011. Mes lorgnons sont brisés et ma myopie me contraint à porter d’hideuses solaires malgré la nuit. Mi-aveugle, mi-snob, je charrie une planche sans roulettes 5Boro, le n°2 de Johnny Magazine (la revue du fan club de l’idole des jeunes) et un programme de sa tournée des stades dont un génie créatif a imaginé la couverture clignotante (je vous laisse imaginer le goût exquis de cet objet culte).
« T’as vraiment une de ces touches avec ton skate et tes boots ! » me dit la grande bringue qui m’accompagne. « En plus tu boites !».
« Oui, je claudique, et alors ? »
Une caisse de flic se gare juste derrière nous et arrête un motard. Les hauteurs féminines trouvent la situation ridicule. En bon teigneux et futur vieux je déclare que ça forgera le caractère de ce chauffard.
« Tu sais, avec ta dégaine et tes lunettes, tu devrais te méfier d'eux, t’as l’air d’un type louche et il pourrait te coffrer pour moins que ça. »
« Pfff, tais toi, je ne suis même pas louche. Même les psy me trouvent dénué d'intérêt… »
Nous enchaînons sur les analyses et celles des dessins d’enfant. Les miens n’intéressaient pas les praticiens. Nique sa mère le maire.

Par Foucauld

(Photos : Tim Barber)

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