Sexy Boy, douze ans plus tard…

Monday, June 7, 2010

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J’ai déjà évoqué plusieurs fois l’importance de réaliser ses rêves de gosse, et le respect que j’ai pour ceux qui y parviennent.

Il y a différents stades à cette réalisation. Le premier est le rêve en lui-même, le second est celui de la réalisation et le troisième celui de l’envol. À cela vient s’ajouter une quatrième qui permet de boucler la boucle. C’est de celui-ci que je traiterai dans ce papier.

Vendredi soir, je me suis retrouvé à suivre une demoiselle au « Domaine Privé » d’Air, à la Cité de la Musique. Les deux Versaillais étaient accompagnés sur scène par Jarvis Cocker, co-auteur de 5:55, l’album de Charlotte Gainsbourg. Le binoclard dégingandé interprétait leurs collaborations, ses propres chansons, celles de Pulp ou tout simplement celles d’Air, ponctuant l’ensemble de danses distordues au charme certain.

Je ne m’attarderai pas sur la musique puisque j’ai horreur d’écrire sur ce thème, en revanche, un détail m’a particulièrement interpellé. Avant d’entamer le dernier titre du rappel, Jean-Benoît ou Nicolas fit une déclaration dont la substance s’apparentait à : « il y a longtemps, nous avions composé un titre, et Jarvis fut le premier à le passer à la radio en Angleterre. Ce titre c’est Sexy Boy et la suite vous la connaissez. » D’une certaine manière, c’est ainsi qu’Air remerciait, douze ans plus tard, celui qui leur a mis le pied à l’étrier pour une chevauchée internationale, au succès indéniable, dont la fin n’est pas annoncée…

Par Foucauld

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