Retour à la jeunesse éternelle…

Monday, July 11, 2011

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Thrasher vient seulement de sortir les vidéos de ses trente ans à la Gaîté Lyrique, je suis donc excusé de ne publier ma chronique (condensée) que maintenant.
Début de soirée, les stars ont quitté la rampe, mais c’est le défilé : Andrew Reynolds, Tony Trujillo, Dustin Dollin, Kevin « Spanky » Long, Stefan Janoski, Grant Taylor, Wieger, Neckface, Beagle(onism), Atiba… Jake Phelps, le rédac chef, nous sort une poubelle remplie de bières fraîches et nous trinquons sous l’œil ombrageux du vigile.
Casquette Shake Junt vissée sur le crâne, je suis abordé en anglais par une femme d’une cinquantaine d’années qui me demande si elle peut me prendre en photo. Je pose et nous discutons. D’où vient-elle ? D’Arizona. Mais pourquoi ? Son fils est Shane Heyl de The Goat et, accessoirement, le créateur de mon couvre chef… C’est la première fois qu’il vient en Europe, ça promet !
En me dirigeant vers la salle de concert, je tombe sur Patrick O’Dell, mais n’ai pas la moindre idée de ce que j’ai pu lui raconter. Pourtant, j’en ai pissé des lignes sur son compte…
À l’intérieur, The Goat a commencé. Le pogo également. Collé à la scène, nous hurlons, tapons les enceintes, piquons les bières qu’abandonne le groupe. Luh Dat Shit !
Bad Shit, déchaînéS. Un « S » qui met le groupe et le public dans le même bain. Neckface pointe un aérosol vers la flamme d’un briquet et manque de brûler la batteuse qui explose une canette sur son instrument. Fin du set, tout le monde quitte la salle pour se rafraîchir avant Dinosaur Jr. Le vigile tourne le dos, Grég et moi escaladons la scène et filons en backstages. Nous buvons des bouchons de whisky avec Spanky, discutons avec Shane et Beagle, tandis qu’une groupie détourne Dollin et que Neckface hésité entre deux laiderons. The Boss est extra-terrestre. Il ne parle à personne et fait penser à ces gamins propulsés dans un monde de grands, qui n’y trouvent pas leur place et se raccrochent à la seule chose qu’ils comprennent : leur planche.
Une autre soirée nous éloigne de l’after. Triple shake (Junt) pour dire au revoir (deux fois avec le plat de la main et la troisième avec le poing fermé) et en avant les souvenirs !
Le lendemain, mon pote Elvis qualifiait la soirée de « retour à la jeunesse éternelle ». Je lui emprunte sa tirade et appuie sur « publier ».

Par Foucauld

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