Printemps Noir

Wednesday, June 10, 2009

UriKorn11-29-06

Je me suis toujours foutu de l'actualité, celle des journaux, qu'ils soient télévisés ou quotidiens. Les crashs aériens et les fluctuations des partis politiques ne me touchent pas. Je ne suis pas insensible, les morts couchés sur papier ou grésillant sur écran me sont souvent abstraits, c'est tout.
Il est une chose qui l'est moins pour moi, c'est Henry Miller. Je pourrais en parler des heures. De ma découverte de cet auteur au fait qu'il m'accompagne à des instants très différents de ma vie, de son style merveilleux, de sa turbulence, de sa sagesse aussi… Malheureusement je croule sous ce travail propre aux périodes de transitions. Ça ira mieux dans quinze jours… Voici donc un extrait de son "Printemps Noir" dont est issu l'extrait suivant qui illustrera mes propos du début.

« C’est aujourd’hui le troisième ou le quatrième jour du printemps, et me voici assis à la place Clichy en plein soleil. Aujourd’hui, assis au soleil, là, je vous dis que je me fous complètement que le monde aille à sa ruine ou non ; je me fous que le monde ait raison ou tort, qu’il soit bon ou mauvais. Il est : ça suffit. Je le dis, non pas comme un Bouddha accroupi sur ses jambes croisées, mais inspiré par une sagesse à la fois joyeuse et solide… »

Par Foucauld

jeanrobin on 06/12/09

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[il faut avouer que j'ai commencé H. M. avec Sexus]

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