Portraits de maîtresses

Friday, March 18, 2011

JonathanWaiter01

"Ensuite on fit apporter de nouvelles bouteilles, pour tuer le Temps qui a la vie si dure, et accélérer la Vie qui coule si lentement."

Le sérieux a pris le dessus dans sa lutte avec le jeudi soir. Puisse cet extrait du "Spleen de Paris", tiré du "Choix de maximes consolantes sur l'amour" de Baudelaire, m'absoudre de cette trahison. Le texte entier se nomme "Portraits de maîtresses" et peut se lire en cliquant dessus.

Par Foucauld

(Photo : Jonathan Waiter)

jeanrobin on 03/18/11

Je me suis permis de flâner parmi les autres textes de “Spleen de Paris”, et je suis tombé sur cet étonnant ancêtre d’American Psycho : http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/assommons-les-pauvres
La différence selon moi entre les deux textes, c’est que Baudelaire analyse le geste comme une action historique qui a pour but un changement (pour frimer, j’aurais pu rajouter “existentiel” mais Dieu merci, je m’en préserve), alors que BBE ne fait que dessiner un fantasme, ne laissant aucune prise à quelque chose de plus haut que l’ego de Patrick Bateman. C’est d’ailleurs ce qui rend l’oeuvre d’Ellis aussi étouffante et malsaine, l’absence de second degré dans la narration …
Merci encore mon Foucauld pour m’avoir permis de découvrir ces textes que je n’avais jamais lu

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