Buffalo Leslie

Thursday, November 27, 2008

Krims01_rgb

Un jour je me suis dis que Larry Clark n'était pas un si bon photographe que ça et je suis tres heureux d'avoir trouvé cette citation de Les Krims

"street photography uses the poor and damaged as the raw material for a perverse entertainment.

 

Les Krims est Né en 1942, à Brooklyn. Petit génie féru de mathématique, il se tourna vite vers la photographie. Depuis des années, Il enseigne à Buffalo, NY, et a laissé une marque profonde sur le travail de ses étudiants, notamment celui d'une certaine Cindy Sherman. Les deux m'impressionnent pour une raison assez simple: ils arrivent à composer, à fabriquer de toute pièces des photos qui commentent les travers de la société dans laquelle ils vivent, d'une manière bien plus pertinente et esthétique que n'importe quelle wannabe photographe qui traîne ses baskets dans les squats en shootant à tout va. 

Remplies d'ironie et de contradictions, ses mises en scènes fascinent: on les regarde, on admire la composition, l'équilibre, on remarque quelque détails et on s'amuse à extrapoler dessus. On cherche du sens et on se dit que de toute manière on passe à côté de la moitié de ce qu'il veut signifier, alors on retourne, penaud, au stade esthétique pour sa marrer à nouveau. Dommage que son site, bien que très largement fourni, n'offre que de petites images. De fait, je n'ai pu mettre que ce qu'internet me filait, mais allez perdre quelques minutes chez lui, ça vaut le coup.

Par Arnaud

1154436522Les Krims-1

1428891190_adfd7a6887_o

News_7847_0

1286996919_ad2faf5ab4

Ralph_laurens_spring_line

Comments (0)

Andy Warhol Colouring Book

Wednesday, November 26, 2008

Warhol_colouring_book

Noël approche, c'est emmerdant. Beaucoup s'en plaignent mais n'ont pas le courage de foutre le camp ou d'oser l'originalité gastronomique (moules-frites à Dunkerque en guise de dinde aux marrons, gros grec frite à Vaulx-en-Velin pour remplacer le foie gras…). Pour les cadeaux c'est la même chose. Nous nous complaisons dans le mensonge en jouant la surprise face à des présents encombrants qui tombent souvent à l'eau. N'ayez crainte, la Conjuration vous offre un sursis pour cette année. C'est original, de bon goût, ça ne prends pas trop de places et ça plait aux petits comme aux grands : le livre de coloriage d'Andy Warhol. Avant de s'adonner à la sérigraphie et à la production du Velvet Underground, Warhol était publicitaire et illustrateur. Ce sont ses dessins que l'on trouve dans cet ouvrage disponible au shop online de la National Galleries of Scotland. Reste à leur redonner leur couleur originelle ou en inventer d'autres.

Par Foucauld
(Via Selectism)

Comments (0)

Méfie toi du coq qui dort

Tuesday, November 25, 2008

2313138655_ff68b1db5a

Question: Comment produire, en quelques minutes, un clip de "psychédélique / Rock / Electrique" et une série d'affiches correspondantes ? 
RéponseRoel Wouters nous prends par la main et nous montre : "tu prends deux coqs un tantinet excités, tu les barbouilles de deux couleurs, et tu fais en sorte qu'ils s'affrontent sur ladite affiche". Je réalise peu à peu à quel point la violence animale peut être esthétique.

Par Arnaud
(Via It's Nice That)

Comments (0)

A nos matins

Monday, November 24, 2008

Untitled 15 (autre essai)

Qu'est ce que tu veux que je te dise, il fait nuit dehors.
Je ne me rappelle pas très bien ce qui m'a marqué en premier quand j'ai ouvert cette chanson. Résolue, la mélodie résiste bien à la rythmique saccadée, les arrangements font preuve d"humilité mais touchent à coups sûrs, les deux voix se répondent avec justesse: on y est tous passé et on y retournera sûrement, impatients.

Eux: Menthol Matin

Téléchargement My love (Petit Poucet) 

Par Arnaud
 

Comments (0)

Booba : 0.9

Monday, November 24, 2008

Booba_09

Ça y est, c’est le grand jour… Après trois années d’attente, le nouveau Booba est arrivé. Cela fait bizarre de l’avoir enfin entre les mains. La jaquette est immonde malgré une surimpression honorable mais je n’en ai rien à foutre. Chez moi la musique est dématérialisée et c’est uniquement en MP3 que j’écouterai 0.9. L’intro esquisse un sous-sol, les murs suintent pendant que Booba distille sa cocaïne à grand renfort de bicarbonate de soude. Les chœurs de « Izi Monnaie » traduisent le miracle qui s’opère. « L’argent fait le bonheur, j’en reste convaincu », dans ce décors illicite, le Duc réaffirme ses valeurs, qu’on ne le prenne pas pour un rigolo malgré tout ce que ses textes vont induire de sensible. Seulement, Booba n’est plus le même. Il prend de la bouteille et le dit lui même : « J’dois prendre le large, négro, je prend de l’âge ». Après le jeune loup de « Temps Mort » Panthéon brossait le tableau de sa richesse naissante et précédait « Ouest Side » qui en était le point culminant. Toutes ces liasses n’apaisent pas pour autant ce cher Monsieur Yaffa : « On n’ma jamais dit ce que j’allais devenir, que mes démons fuiraient, mais qu’ils allaient revenir ». Comme s’il regrettait de nous confier ses états d’âme, il se barricade avec son crew: « 92i apprend à frapper l’ennemi jusqu’à ce que tes phalanges saignent ». Protégé, il ne parvient pas pour autant à s’endormir sur son matelas de billet. « Je tourne en rond, je roule en ture-voi pour trouver l’sommeil ». On l’imagine alors ruminer sur « Illégal », mirer les hauteurs de Saint Cloud en garant sa Bentley sur le Pont de Sèvres, se dire « J’ai accompli mes rêves de G.O.S.S.E ». Cet aveu fait rappliquer les jaloux, ces pathétiques roquets. Ils sont si ridicules que Booba ne daigne même pas hausser le ton. Il leur assène « Calmez vous, j’arrête bientôt le rap, je vous le garantis » et revient à des considérations plus hautes dans « Salade Tomates Oignons ». La mort peut surgir à chaque instant malgré son gilet pare-balles. Booba a fait beaucoup de mal, il sait qu’il ira en enfer, il ne lui reste plus qu’à « Prier pour que les rivières du Styx se refroidissent » et attendre la faucheuse en restant du côté des valeurs établies :  « Salade, tomates, oignons à vie c’est de plus en plus sur ». Le problème chez Booba, ce n’est pas lui mais les autres, les rageux. Ils sont si nombreux que Booba doit s’en charger « plein de haine comme les rayures sur ma portière ». « Soldat » fidèle au loi de la guerre, il attend du respect de la part de son adversaire : « Quand tu frappes regardes moi dans les yeux ». Un sens de l’honneur que l’on retrouve également dans « Game Over» : « J’arrêterai quand il le faut, je ne ferais pas l’album de trop ». Finalement, ce qui torture Booba c’est ce mal être alors qu’il n’y a « Rien A Signaler ». Il devrait se foutre de tout puisqu’il est intouchable, ne crois qu’en lui-même et assume tout ce qu’il a fait et fera : « Nouveau riche je n’ai jamais eu honte, j’ai pleuré de la fonte / rendez-vous en Suisse, bâtard, si tu veux m’régler mon compte », pour le moment « J’assure mes arrières, protège mes intérêts ». 0.9 nous montre qu’en fin de compte il n’y a que Booba qui ai vraiment compté en cette première décennie du troisième millénaire. Ses détracteurs ne le critiquent qu’au premier abord. Ils sont simplement déroutés par les pirouettes avant-gardistes du Duc. Le vocoder, cette horreur ? Ne crache pas dessus ducon, dans six mois tu n’utiliseras plus que ça dans tes prods de tard-ba.

Par Foucauld

Comments (8)

Obsessively Chasing Dollars

Sunday, November 23, 2008

Sethbutler01

(Photo : Seth Butler)

New York City, 5 Juin 2008. Après une semaine de galère et d’auberge de jeunesse, j’obtiens une visite dans un appart du motherfuckin’ Lower East Side. Je sors du métro et pour la première fois depuis mon arrivée, je me sens bien. C’est crade, il y a des barber shop et des latinos adossé à des Cadillac, des terrains vagues et des éclopés. Je longe Houston St puis embraye sur East 2nd St jusqu’au numéro 300. L’immeuble est entouré de terrain vague. Je grimpe les cinq étages et un trentenaire trapu au nez pété me salue dans un argot imbitable. J’ai su illico que je voulais habiter là et nulle part ailleurs. Le type en question arbore un énorme tatouage sur le bras. Deux mains jointes tenaient une liasse de dollars. De là part un chapelet dont les grains sont remplacés par une chaîne de vélo qui s’enroule autour du bras. La mention « Obsessively Chasing Dollars » complète le tout. Ce mec s’appelle Marty O’Loughlin et cette mention est le nom de sa marque de bijoux hip hop. Il est devenu mon colocataire.

Thadaysofadidas-1

Foutu soiffard, Marty a une merveilleuse philosophie : tu payes, tu profites. Résultat j’ai fait trois teufs par semaines sur mon rooftop. Depuis, l’accès a été interdit…
Aujourd’hui Marty a lancé son blog. Il offre un regard différent du notre sur des marques comme Jean Paul Gaultier ou Chanel en attendant de lancer une marque de sapes.
Marty est également un rider de fixie. Fasciné par ces bécanes, ce n’est qu’hier que j’ai pu en essayer une. Devant la sauterie BH Magazine, je m’efforçais avec toute l’incohérence de ma dégaine de déraper sur les trottoirs de la rue Pigalle.
Je regrette encore mes excès de la veille et tente de faire le lien entre ces histoires et mes découvertes. Arnaud Deroudilhe en est une. A la manière d’un Steven Harrington sauce Ill Studio, il crée des illustrations en volume sur les fixies (entre autre). Ses vidéos sont également intéressantes. Il sort de l’ECV mais je ne vois pas du tout qui c’est. Peut-être ferais-je le lien entre son visage et son nom un de ces jours. Pour le moment, je tombe de fatigue. Demain est un grand jour, le nouveau Booba débarque dans les bacs…

Par Foucauld

20_intergalactic1

20_intergalactic2

20_intergalactic3

Comments (0)

Plus blanc que blanc

Saturday, November 22, 2008

Image 1

Imaginez la grande bouffe de Ferreri recouverte des cendres de Pompei, alors vous aurez une petite idée de ce que fait Lynn Bianchi. la photographe New-Yorkaise se pose des questions très importantes, car maintes fois débattues dans Elle, Glamour ou encore Cosmopolitain, et qui tournent principalement autours du rapport des femmes à la nourriture.
Elle pose sa table comme foyer de délires gustatifs et d'épanouissement social, pour ensuite nous interroger sur cette prétendue "interdiction" de montrer les corps qui témoigneraient d'un trop grand amour de ladite table. On aurait envie de lui répondre que c'est pour cela que le sport existe, mais on perdrait sûrement un temps précieux dans un débat pas marrant du tout. Donc, on regarde les photos en silence et c'est bien mieux comme ça.  

Par Arnaud

TeaPartyII1998

SpaghettiforThree1999

 

23_07_2007_0289938001185181878_lynn_bianchi

ServitudeI1998

 

Comments (2)

Soirée BH Magazine

Friday, November 21, 2008

BH_2.50

BH Magazine organise une soirée au Sans Souci, un bar plaisant de Pigalle.
Le nom ? 2.50 comme le prix de la bière… Ça ne coûte pas cher mais ça vaut de l'or : Shino y passera des disques pour la première fois. Une performance courageuse vu qu'il ne sait pas mixer…
L'event Facebook est ici.

Comments (0)

Peter Sutherland : putain d’artiste !

Thursday, November 20, 2008

Set2_photo15

Peter Sutherland est un putain de mec cool ! Je viens de découvrir le travail de ce membre (blessé) du Chinatown Soccer Club (le terrain où mes potes se blessaient eux aussi…). Vous me direz peut-être : « encore un connard qui shoote des biches à l’argentique ». Le raccourci est facile, mais plus l’on creuse, plus l’on se rend compte que ce mec est ouf ! Que ce soit ses portraits de graffeurs ou son film sur les fixies (en 2001 tout de même…), le talent de celui qu’on imagine avoir été un sale gosse est toujours présent. Au bon endroit, au bon moment, avec les bons potes, cela lui permet de se targuer d’une vidéo d’Harold Hunter commentant l’expo d’Ed Templeton en 1999…
Parler de ce mec et de tout cette scène prendrait des pages et des pages. Faites le (minuscule) effort de mater les liens et vous comprendrez vous même…
Le bonus ? Best Day Ever, une vidéo géniale du jour où son père lui a appris à faire du vélo.

Par Foucauld

Peter Sutherland expose à partir de demain soir et jusqu'au 10 janvier à la galerie ATM à NYC

Set1_photo01

Set1_photo18

Set1_photo30

Set2_photo14

Set1_photo13

Set3_photo09

Comments (0)

Le Gou

Wednesday, November 19, 2008

Image9
(crédit: Bernhard Wolff)

Jeune, j’ai vécu la troublante expérience d’être mauvais en skate et de côtoyer de véritables maniaques de ces bouts de bois polis. Je me rappelle particulièrement de ces réveils, le dimanche matin, où, à grands coups de vidéos projetés sur les 12" de nos écrans, je devais regarder des garçons (les filles ne font pas de skate) tomber et se relever sans geindre une seconde. (au final, qu’est ce d’autre que le skate). Un peu à la manière de Malcolm McDowell dans ce film proscrit, j’ai subi les images et m’y suis habitué. Cependant, n’étant aucunement porté sur la chose technique, j’ai vite trouvé ces vidéos un chouilla ennuyeuses, ne pouvant distinguer un malheureux ollie d’un flip BS noseblunt, en switch.
Tout ça pour dire que cette vidéo de Gou Moyagi, trouvée via l’excellent Idéesvidéo, m’a ravie.
Je ne saurais parler de skate correctement, je ne m’étendrais donc pas. Je vais simplement me fendre d’une recommandation: à moins que vous ne soyez viscéralement hermétique à la planche à roulette, prenez cinq minutes, et admirez le grand final, avec ses incrustations de fesses de sumo et une interprétation toute personnelle du "sentiment de plaisir”.

Par Arnaud

Comments (3)

La vertu

Tuesday, November 18, 2008

Dash_9

(Photo : Dash Snow)

Pour la première fois depuis longtemps, j’ai passé une journée vertueuse. Levé dès potron-minet, j’ai bu des litres de thé vert en écrivant des pages et des pages. J’ai lu un livre de Sophie Calle, terminé du Mauriac et entamé un Weyergans. Il me reste à ingurgiter 3 des 5 fruits et légumes recommandés et cette journée aura été un modèle du genre.
Le net aussi et bon élève. Rien de tapageur. De la vérification et de l’aperçu. C’est sans surprise mais la qualité reste au rendez-vous.
Tout d’abord, quelques photos du vernissage de l’expo d’Ed Templeton dont je vous parlais dimanche. Elles confirment le talent dans le temps de cet artiste fantastique. (Via The Art Collectors)

Ed_templeton03

Ed_templeton02

Ed_templeton01

Ensuite, un aperçu de la collection Printemps-Eté 09 d’A.P.C. (Via Hypebeast)
Rien de plus, rien de moins de ce que tout le monde attend d’eux.

Par Foucauld
Apc2008fallwintercollectionnovember

Apc2008fallwintercollectionnovemb_2

Comments (0)

Remballe ta vespa

Monday, November 17, 2008

Bike

Oublie ta carcasse italienne hors de prix, pleine de rouille et, finalement, si commune. A la place, imagine la scène: toi et tes potes, en bande, en train de dévaler les champs elysées, perchés sur ces machines: Black Rebel Motorcycle Club pour ceux qui n’ont jamais eu le temps de s’occuper de leur permis.
50 centimètre cube d’élégance, un enchevêtrement racé de chromes, d’acier et de cuir, le tout supporté par deux jolis pneus blancs; une bécane d’enfer je vous dis. La bête s’adapte: tu pédales, tu mets le moteur, tu pédales avec le moteur: les cadres exécutifs de Solex râlent et pleurnichent. Et puis, pas besoin de seconde selle, ta nana prendra le taxi ou s’en offrira une. Au fait, Derringer Cycles fournit La Famille Royale: toi aussi, tu peux devenir le croisement du Prince Harry et de Marlon Brando.

Par Arnaud

Derringermotorbikes

Derringerengine

Derringer_main_page

Comments (2)

Bagatelles pour lundi…

Monday, November 17, 2008

Lacosteniseko2_5

Deux découvertes prometteuses en ce lundi.
La première chez Redingote qui présente les Niseko, des sneakers Lacoste prévues pour Janvier 2009. Sobres, chic mais innovantes. Il me tarde de les jauger de visu.
La seconde sur le blog de Sarah Colette chez Arkitip qui montre la couverture alléchante d’un fanzine appelé "Paris, la". Impossible d’en savoir plus sur le net, il va falloir que j’aille vérifier ça sur place.

Paris_la_cover400x517_2

Par Foucauld

Comments (0)

Les enfants s’ennuient le dimanche…

Sunday, November 16, 2008

_wiredshut_opt

« Les enfants s’ennuient le dimanche » chantait Charles Trenet. Bien que j’ai vingt-deux ans, je dois en être un car je m’ennuie férocement.

En knickerbockers ou en robes blanches,
Le dimanche, les enfants s’ennuient.

Si l’on veut réactualiser ces vers, remplaçons knickerbockers et robes blanches par les Vans Fixed Gear Era qui sont plus commode que les jupettes pour rider son trackbike… (Le détail : le logo Vans à l’arrière remplacé par deux chaînes entrecroisées).

Vansfixedgear02
Vansfixedgear01

Gamins et gamines
Sont plus tristes que maman ne croit.

La mienne me trouve plus fatigué que triste : « tu t’es couché à quelle heure ? » « Tôt. À deux heures seulement… » « Ça doit être les autres soirs alors ! Fais attention à ta santé… »
Il y en a un qui n’a pas dû beaucoup dormir ces derniers temps, c’est Ed Templeton ! Il expose 250 œuvres récentes à la Galerie Roberts & Tilton. Les traits sont plus marqués qu’avant, plus ronds, les arrières plans épurés. Je ne sais pas si j’aime autant que ses œuvres précédentes ; il faudrait voir l’ensemble pour juger. Ou se contenter du livre. (Via Highsnobiety)

Edtempletoninterview1

Edtempletoninterview2

Edtempletoninterview3

Vienne vienne
La semaine,
Lundi mardi jeudi,
Car la rue est toujours pleine
De lumière et de bruit !

Par Foucauld

 

Comments (1)

Flying Lizards

Friday, November 14, 2008

Flyinglizardsdavidanddeborahwall

1979, le prix du pétrole s’enflamme, Jean Paul II se balade à Mexico, on apprend que les lapins savent nager et, au milieu, le premier opus de The Flying Lizards fracasse les bacs de Londres. Lorsque le génie bidouilleur de David Cunningham s’associe à l’élégance morose de Deborah Evans-Stickland, un des groupes les plus excitants des “early eighties” britanniques voit le jour.
Leur succès se construit sur ces reprises de standards Soul – RnB américain, déstructurés, malmenés, dépouillés pour ne laisser que l’essentiel et nous offrir, à nous jeunes gens ébahis, ces quelques perles de minimalist-pop à faire gigoter un mormon.

l’original:

Par Arnaud

Comments (1)