Meli Mello

Sunday, November 2, 2008

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Par habitude, je ne m’attarde pas sur la "photographie de studio", celle qui se contente trop souvent de faire figurer de longues silhouettes sur fonds monochromes. Oui, mais.

Cette série de Victor de Mello m’a ébranlé, cassé, elle a fait exploser mes principes en cinq clichés. La dualité des mannequins surprend mais au bout de quelques secondes tout s’équilibre. Là, on ne décroche plus, captivé par l’harmonie inattendue qui se développe entre ces visages délicats et les corps brutes, travaillés à l’extrême, sur lesquels ils ont été déposés. On se laisse prendre au jeu et la sensualité affleure, subtile, unique en son genre. Certes, l’homme sait y faire, le polaroïd grand format injecte cette intensité particulière, mais ça ne fait pas tout. La technique ne captive pas, elle impressionne, au mieux. Ce sont ces filles qui sont magiques.

Alors, émus, on reste là, assis devant elles, on arrose le tout d’un petit Kruder & Dorfmeister et on se prend à rêver, comme un dimanche soir.

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Par Arnaud

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