Bourbier

Friday, September 30, 2011

Je suis pétri de sentiments divers. Plusieurs fois, j’ai voulu poster un extrait de La belle vie de Jay McInerney, avant de me raviser. Trop sentimental. Je suis donc parti au cinéma découvrir Un été brûlant, où Bellucci me donnait envie de charger sabre au clair, en chantant l’Ave Maria.
Puis, à la soirée de lancement du numéro hybride d’Irène Erotic Fanzine, l’un des messieurs de Redingote a dit quelque chose très juste : qu’il est agréable de se retrouver dans une soirée où les gens sont intéressants ! À dîner ou en beuverie, ces demoiselles polissonnes savent composer un bouquet d’invités. Je rentrais chez moi fort saoul, mais content. Et là, ce matin, une saloperie de rengaine dans mon transistor. Daniel Darc s’accaparant Céline – « La seine a gelé cette année-là. Je suis né en mai. C’est moi le printemps. » – cassant ce merveilleux extrait pour en faire une sous-fredaine. Mais l’a t-il lu ?
Tant-pis, je vous refourgue tout de même l’extrait de McInerney : « Et, même dans le bourbier de sa tristesse, il parvint à s’inventer des scénarios plus joyeux, dans lesquels son renoncement vertueux se voyait récompensé à la fin. »

Par Foucauld

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