What doesn’t sell today, sells tomorrow
Thursday, February 10, 2011Dimanche dernier, Londres, les portes de l'exposition Future Beauty, 30 years of Japanese Fashion, se ferment à jamais. Deux heures de promenades autours des trois piliers de l'exercice, Kawakubo, Miyake et Yamamoto, puis de leurs protégés. On rentre dans une discipline stricte, qui fracassent les codes de la couture occidentale contre un mur de plastique pour ensuite marcher joyeusement autours des restes encore fumants, tête basse et sourire en coin.
Entre les mannequins de bois on découvre l'histoire de ces empires commerciaux intègres qui ont rendus le polyester plus onéreux que la soie. Apostats de la mode, capables de faire une robe de mariée avec deux taies d'oreillers, ces génies de petite taille narguent beaucoup de créateurs occidentaux enfermés dans la naphtaline. A mi chemin entre le CNRS et la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, cette pratique sincère pense le vêtement comme une entité propre, dans laquelle le corps doit trouver sa place pour apprivoiser ces sculptures de tissus. Sortes de greffes textiles, le rejet n'est jamais loin et si tout le monde ne peut porter du Comme des Garçons, ce n'est pas uniquement à cause du prix des pièces.
Morceaux choisis.
Par Arnaud
Junya Watanabe
Tao Kurihara
Jun Takahashi
Issey Miyake
Koji Tatsuno
Rei Kawakubo
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