Robert Longo
Friday, March 20, 2009Il paraît que je n'écris pas autant que lui, que je me la coule douce. Message reçu. Mercredi soir, sous le patronage de Lucie et Simon (prononcez "Lucie and Simon"), je me perdais dans les allées d'Art Paris : il faisait chaud et l'open-bar s'avéra être un mirage. En revanche, d'un regard en coin, je fis la connaissance de Robert Longo. Américain, la cinquantaine, une précision de chirurgien. Il joue avec la photographie, la vidéo, les installations, mais s'il reste dans nos têtes, c'est pour ses gigantesques dessins au fusain. Deux mètres de moyenne pour un hyperréalisme dynamique. Il commente son siècle, ses bombes nucléaires, ses enfants pervertis par leurs jouets, son rythme de vie, ses fantasmes et ses névroses, mais aujourd'hui je vais réduire mon champs aux deux séries qui m'ont le plus marquées: Men In the Cities (1979) et Perfect Gods (2007). A elles deux: une petite trentaine de toiles qui donnent raison à Simon lorsqu'il me dit: "Ah ouais tu connais pas? Non mais ouais, lui c'est un gros".
Par Arnaud
et c’est tellement plus beau en vrai ! : )
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