Chez Paul
Wednesday, December 3, 2008
Certains y sont rentrés par les souterrains, outre-Manche, moi, c'est avec Berlin que j'y ai goûté, enfin, par disques interposés. La "musique électronique". Ca devait être un peu après 2003, avec Berlinette d'Ellen Allien. A cette époque où on n'osait pas trop traîner sur les grands boulevards, Bpitch représentait ces grandes esplanades vides, dallées de bitumes, ces fêtes cachées sous terre, celles qui ne s'arrêtaient jamais.
Je dois avouer qu'avec le temps, j'ai moins suivi l'écurie, j'ai laissé des marges, je suis allé voir ailleurs.
Ce soir, pourtant, je retombe dans le casque, avec nostalgie: un ami vient de m'envoyer le B.O de Berlin Calling, où celui qui, à mon avis, a longtemps dominé ce label, joue son propre rôle. Paul Kalkbrenner, sorte de Monsieur Propre taciturne et efflanqué, veille sur sa ville, avec sa musique aux paradoxes assumés: compacte et subtile, brutale mais élégante, complexe avec naïveté. Allez, j'arrête avec les adjectifs, il est tard, et je conclus. Cette ville est magnétique, lui l'est juste un peu plus.
Par Arnaud
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Paul Kalkbrenner – Aaron (Original Mix)
son frere fritz fait de la bonne musique aussi
je ne le savais pas. je vais réparer ça vite fait. merci.
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