Les aigles du métal mort

Thursday, July 2, 2009

Deathmetal-769922

Parce qu’il faut bien patienter.

Par Arnaud

Comments (0)

A quoi Patrick Juvet pouvait-il bien ressembler ?

Wednesday, June 17, 2009

28221304-28221305-large

Mercredi, jour des enfants. D'un pas leste, retournons dans le passé et laissons Rolling Stone nous avouer qu'avant de devenir jolie Debbie Harry ressemblait à un Zeppelin, que Janis Joplin avait l'air d'une gentille fillette un peu niaise et qu'Emimem semblait déjà dégénéré. Cette tradition du portrait d'écolier en noir et blanc avec regard de biais manque à notre beau pays, je rêverai de voir Claire Chazal à seize ans.

Ci-dessous et dans le désordre (il faut bien que vous vous amusiez un peu) : Zach de la Rocha, Marylin Manson, Snoop Dog, Prince, Debbie Harry et Janis Joplin. Le reste .

Par Arnaud

28221232-28221233-large
28221299-28221300-large
28221027-28221028-large
28221224-28221225-large
28221197-28221198-large
28221093-28221094-large

Comments (1)

Ana Cuba

Monday, June 15, 2009

Image 1

Il pleut des litrons de flotte. Mes placards sont vides. Je rechigne à voler ma colocataire. Le café cru agresse mon estomac. Je tombe sur Ana Cuba. Elle est espagnole, jeune, belle, douée. Photographe de confession (pardonnez la traduction littérale hasardeuse). Elle et ses amis. Elle et son amant. Bonne portraitiste. Je suis en retard.

Par Arnaud

Image 2

Image 4

Image 6

Image 5

Comments (1)

L’information de Beck

Sunday, June 14, 2009

Beck

De mémoire j'ai commencé à m'intéresser à Beck lorsqu'une femme âgée m'avoua que je lui ressemblais vaguement, comprenez teint pâle et jolis traits noirs sous les yeux que nous avons bleus. Le génie en moins, sûrement. Comme l'écrit mon comparse les fin d'années nous accablent d'obligations diverses et, la fainéantise aidant, je ne m'étendrais pas sur l'amour que je porte à l'album The Information, dont les vidéos mal cadrées et sans grands intérêts améliorent nettement cette fin de dimanche difficile.

Par Arnaud

Comments (0)

Being Ed Templeton

Sunday, June 14, 2009

As_skate_ET_ART_diego_400

Trop de travail pour écrire donc un beau reportage pour me faire pardonner. Et l'article qui va avec.

Par Foucauld

Comments (0)

Printemps Noir

Wednesday, June 10, 2009

UriKorn11-29-06

Je me suis toujours foutu de l'actualité, celle des journaux, qu'ils soient télévisés ou quotidiens. Les crashs aériens et les fluctuations des partis politiques ne me touchent pas. Je ne suis pas insensible, les morts couchés sur papier ou grésillant sur écran me sont souvent abstraits, c'est tout.
Il est une chose qui l'est moins pour moi, c'est Henry Miller. Je pourrais en parler des heures. De ma découverte de cet auteur au fait qu'il m'accompagne à des instants très différents de ma vie, de son style merveilleux, de sa turbulence, de sa sagesse aussi… Malheureusement je croule sous ce travail propre aux périodes de transitions. Ça ira mieux dans quinze jours… Voici donc un extrait de son "Printemps Noir" dont est issu l'extrait suivant qui illustrera mes propos du début.

« C’est aujourd’hui le troisième ou le quatrième jour du printemps, et me voici assis à la place Clichy en plein soleil. Aujourd’hui, assis au soleil, là, je vous dis que je me fous complètement que le monde aille à sa ruine ou non ; je me fous que le monde ait raison ou tort, qu’il soit bon ou mauvais. Il est : ça suffit. Je le dis, non pas comme un Bouddha accroupi sur ses jambes croisées, mais inspiré par une sagesse à la fois joyeuse et solide… »

Par Foucauld

Comments (1)

Antwuan Dixon X Trasher Photo Issue

Tuesday, June 9, 2009

AntwuanDixon01

Vous l'aurez compris à la lecture de nos articles fleuves : ces temps-ci, nous sommes (très) occupés.
En guise de plat unique : la bobine tatouée d'Antwuan Dixon en couv du Photo Issue de Trasher et sa part dans la Baker has a Deathwish comme piqûre de rappel.

Comments (1)

Les jours de Dave Brubeck

Monday, June 8, 2009

Dave_brubeck

Temps de pluie.

Comments (4)

David Lynch’s Interview Project : “I ain’t proud of anything, except just being alive”.

Saturday, June 6, 2009

Avedon-2

- What is Interview Project ?
- Ahm, Hum, it is … a … hum … a road trip where people have been found and interviewed.

70 jours de voiture, plus de 30.000 kilomètres de bitume, de sable et de roches, pour trouver des gens. C'est aussi simple que ça : David Lynch trimbale sa clique sur les routes américaines pour y pêcher des histoires, comme celle de Tommie Holliday, en liberté conditionnelle pour avoir enterré le corps de l'ancien mec de sa fiancée, qu'elle venait d'abattre d'un grand coup de fusil d'assaut.
Tous les trois jours une nouvelle vie est diffusée sur le site. Tout est là pour nous rappeler qui tire les ficelles : la lumière, la musique, la caméra, tout répond au doigt et à l'oeil du projet. On se retrouve avec un reportage d'Envoyé Spécial potentiellement nominé à Cannes.
Aussi esthétique que touchant, ce chef d'oeuvre en 121 chapitres nous raconte une histoire où l'on peut passer quarante ans de sa vie à demi-nu sur les routes de l'Ohio pour finalement terminer dans un film de David Lynch.

Interview Project

Par Arnaud

(la vidéo démarre à 1"20)

Comments (1)

Booba, Double Poney, premier extrait d’Autopsie Vol.3

Thursday, June 4, 2009

D9QEnuQFoo6m5dc5cUfDGdo3o1_500

Sorti hier, en écoute ICI et en téléchargement un peu crade LA.

Comments (1)

Bodzin dans les nuages

Wednesday, June 3, 2009

98_02
( Kim Holtermand )

J'ai en tête une idée : sauter d'un avion. N'y voyez rien de politiquement incorrect, je me munirai d'un parachute et batifolerai dans le cadre légal et réglementé des clubs de parachutisme. Par contre, une fois les bases intégrées et bien maitrisées, je me permettrai quelques frasques aériennes toutes plus dangereuses et illégales les unes que les autres. Devant les juges, droit dans mes baskets, j'accuserai Stephan Bodzin de m'avoir perverti. Je n'aurai qu'à moitié tort.

Par Arnaud

Comments (0)

New York, Bitch !

Wednesday, June 3, 2009

D9QEnuQFonxbzt1beUISrE6Zo1_500

Il y a un an jour pour jour, je débarquais à New York, le nez en l’air et la morve au vent, de l’inconnu par pelletée et une pauvre adresse d’auberge de jeunesse en poche. Deux mois plus tard, ma vie avait changé, définitivement. Depuis, il ne se passe pas un jour sans que j’y pense, en attendant d’y retourner. Ce qui me manque varie. Ces derniers temps, c’était la couleur du sol et le rythme des dalles de béton. Cerveau niqué, foutu, irrécupérable. Pour me faire pardonner de ces souvenirs sans intérêt apparent, voici une incroyable vidéo de Mark Gonzales pour Four Stars. Bonne journée.

Par Foucauld

Comments (0)

Johnny Hallyday, c’était un vendredi 29 Mai au Stade de France…

Monday, June 1, 2009

Johnny_Soldat01

Jamais je n’ai eu autant de mal à écrire une chronique. Comment traduire l’intraduisible ? Retranscrire quelque chose d’aussi personnel et en même temps d’aussi universel que Johnny Hallyday ? En ce vendredi 29 Mai 2009, après 17 mois, 25 jours et 8 heures d’attente, je franchis les tourniquets de la gare RER et parcours les allées qui mènent au Stade de France dans les odeurs de saucisses et les ondes positives libérées par tant d’inconditionnels. Je n’ai jamais attendu quelque chose avec autant de ferveur que ce concert. Que dis-je, je n’ai jamais attendu aussi longtemps de ma vie.
Ma passion pour Johnny Hallyday a connu bien des tourments. Amusement, railleries, incompréhension, mépris, ralliements, abandons, tels furent les sentiments de mon entourage vis à vis de cet investissement. Il y a bien cet aspect honteusement bourgeois qui conduit le binoclard précieux que je suis à se passionner avec excès pour ce genre de sujet, de personnage, et surtout de fans. Le gamin élevé aux cantates de Bach qui s’offre un voyage au Disneyland de la beauferie pour bouffer du loup tatoué et du mulet ? Il pourrait y avoir de ça si cette aventure ne durait pas depuis si longtemps. On ne trompe pas son monde indéfiniment lorsque le cœur ne suit pas. Le mien vibre en écoutant « Je la croise tous les matins », trésaille d’allégresse en chantant « Pour moi la vie va commencer », s’émeut en entendant « Que restera-il » et conduit mon être à afficher ses couleurs en acquérant un t-shirt flanqué du portrait de l’idole et du logo Tour 66.
En montant sur scène, Johnny Hallyday célèbre un retour aux sources, celui des vraies valeurs, dont l’amitié est un pilier. Il rassemble 80000 fans. Divisez ce chiffre par 10000 et vous aurez mon groupe. 8 gaillards de toutes races et tous gabarits qui attendaient ce jour coudes serrés et voix à l’unisson. Mes amis m’étonnent souvent mais cet unité décroche le pompon. Une unité faite de personnalités. Des personnalités touchantes dans la sincérité de leurs expressions, comme ce fut le cas avec le représentant sénégalais du groupe. « Je sais que ça va être le plus beau jour de ma vie. Je commence à comprendre pourquoi je suis sur Terre, pourquoi ma mère a quitté Gorée pour la France. »
Passé la découverte du Stade veillé par un immense aigle de métal, l’horreur de la première partie nous fait choir de notre nuage. Il s’agit de Christophe Maé. Nous l’imaginions en purgatoire du paradis Hallyday mais c’est trop d’honneur que de lui accorder ce comparatif. Maé est anecdotique, perdu parmi la masse des Christophe.
Il faut dire qu’une astuce géniale aide à faire tomber ce genre de sentence. Un compagnon fit acquisition préalable d’un sac à dos doté d’une outre reliée à un tuyau et communiquant par les bretelles. L’artifice permet au sportif de boire aisément pendant l’effort. Rempli d’un mélange J&B/Grant’s, il allège le fardeau Maé et nous redonne le sourire jusqu’à l’arrivé de l’idole.
Fanatiques, nous restons malheureusement étudiants. Nos finances surtout. Condamné à la pelouse ordinaire, notre entourage est tiédasse. Il est spectateur et non pas acteur. Nous n’en avons cure et la mollesse ambiante ne refroidit pas nos ardeurs. À l’unisson ! Toujours à l’unisson ! Nos cordes vocales sont à leur maximum, les poings sont levés, serrés à en éclater nos veines, en direction de la scène comme pour insuffler un maximum d’énergie à l’idole. Mais Johnny n’en a pas besoin. La voix est au top, l’enchaînement des chansons parfait. Bardé de tube dont l’intensité varie, il nous permet d’osciller entre écoute attentive et déploiement de force. Débarqué avec « Ma gueule », Johnny nous délaisse un peu plus tard pour se changer et débouler en Allumant le Feu. « Diego » est merveilleusement interprété. Fidèle à ce que disait son ami Michel Berger, Johnny transcende cette chanson. « Le Pénitencier » est étonnant. Lumière d’un bleu glacial, projecteurs braqués vers le ciel, les faisceaux figurent les barreaux. Nous sommes enfermés alors nous hurlons avec Johnny « C’est la nuit qu’on peut crier ».
Bien que nous nous en doutions, « L’Envie » pousse le concert à son paroxysme. Nous déployons tant d’énergie que la fin du premier refrain failli nous faire vaciller par manque d’oxygène. Mais l’envie est plus forte, d’autant plus qu’elle est celle du groupe. Les premiers se retournent vers les suivants. Nous formons un cercle puis un genre de mêlée. La tête renversée, nous regardons le ciel. Nous avons connu la faim, la soif et Johnny nous offre un festin. Reconnaissance éternelle.
Pour son rappel, l’idole chante son dernier tube « ça ne finira jamais ». Tout y est tellement évident que je n’ai pas besoin de disserter. Tout y est tout court.

Je ne suis que la somme
Des mains qui se tendent
Des coeurs qui attendent
Je suis ceux qui m'ont aimé

Le reste de la soirée ne se raconte pas et il est 8 h du matin lorsque que je quitte à regret les délices de Capoue pour ne pas rater la messe. Je contemple ma mine blafarde renvoyée par les vitres crasseuses de la ligne 4. Soudain, je comprends la noirceur de mes cernes : mes pupilles brûlent. Le feu est allumé. C’est certain, « Pour moi la vie va commencer »…

Par Foucauld

Comments (4)

Celebration x Tv On The Radio

Monday, June 1, 2009

245387290_82312630b0

Pas particulièrement destiné aux directeurs artistiques, le label 4AD fait surtout office de couveuse pour les deux plus grands groupes de tous les temps, de ceux qui rhabille Johnny pour l'hiver. Celebration, trio inspiré rempli d'orgue et Tv On The radio, cinq hommes qui ont eu le droit d'être transformé en Légo. Tout ce petit monde travaille souvent ensemble et à eux huit ils renvoient tous les autres musiciens de la terre à leurs clarinettes. Mathématique.

Par Arnaud




Comments (0)

Je serai là…

Friday, May 29, 2009

A un stade et 16 ans près… Mes larmes sont aussi sincères que bien réelles… Demain vous saurez…

Par Foucauld

Comments (0)