Teddybears feat Iggy Pop : Punkrocker
Thursday, July 30, 2009(Photo : Mike Brodie)
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Comments (3) MusiqueL'arrivée de Carl Kleiner sur La Conjuration, c'est l'histoire de la résurrection d'un Safari, le mien. Cette application, capricieuse et depuis longtemps délaissée au profit du renard roux, m'avait quittée il y a quelques mois, emportant dans sa tombe toutes les choses dont je devais parler ici. Ce matin, par une manipulation que je ne peux toujours pas m'expliquer, le monstre est revenu de parmi les morts. Il ouvre grand ses pages et me rappelle que je n'ai jamais évoqué ce photographe suédois à consonance germanique, fameux pour ses NME (comprenez Natures Mortes Erotisée) et pour ses séries pour le designer suédois Odeur. C'est chose faite.
Et comme on ne parle pas assez de musique ces temps-ci, je saute une ligne et sans aucune relation de causalité j'introduis Jesse Somfay, producteur canadien d'à peine un quart de sicèle, qui sort avec Kompakt et Traum et qui s'est, sans bruit, hissé à la hauteur d'un James Holden.
Par Arnaud
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Promis, c’est le dernier post que j’écris sur Dash Snow…
Bref, en dehors du fait que je suivais de près son travail, être
à New York en ce moment est très particulier. Son nom revient dans bien des
conversations, des skateshops aux librairies chics en passant par la rue, mais
aussi dans des graffitis hommages dans les chiottes du Lit Lounge ou encore sur
des t-shirts. Le sentiment le plus étrange provient de la vue de ses propres
graffitis, tous les SACER, SACE ou SACE1 que l’on voit souvent très haut
perchés, comme l’est la réputation du crew dont il est membre fondateur :
IRAK.
Je n’ai jamais prêté une grande attention aux graffitis,
excepté lorsque je suis sur l’autoroute pour voir les vestiges des quelques OT
et ALI d’un rouquin devenu plus noceur qu’activiste, mais depuis la mort de
Dash Snow, je guette toutes les traces de peintures qui entrent dans mon champ
de vision. La plus marquante ? Celle que je vois en regardant par la
fenêtre au moment où j’écris ces lignes, ce grand SCREW SACER à l’angle
Broadway / Canal St. Et il y en a tant d’autres… Sur des Deli, des cahutes de
parking, des palissades, par dessus d’autres tags ou isolé là où il fallait une
sacrée paire de couilles ou une grosse dose d’inconscience pour oser se rendre…
Ryan Mc Ginley a écrit un article sans chichis après la mort
de son meilleur pote et l’a accompagné de plusieurs photos « back in the
day » d’un Dash Snow imberbe, jeune chien fou, pas encore hipster, butant
des murs en Dunk avec toute l’intensité de ses 18 ans. Ça doit faire sacrément
bizarre de perdre son pote et de le voir devenir immortel par le biais de
quelques gribouillis sur des murs. Le deuil est impossible. Les tags deviennent
une putain de balance, tantôt penchant pour un « Hey bro, je reste avec
toi partout où tu va », mais aussi pour « Ouai mec, t’es tout seul
maintenant »…
Par Foucauld
Au fond la galerie Philippe Chaume se cachent les appréciés René et Radka, mais, trop à la mode, on leur préférera la série Coït de Frédéric Delangle. Cet homme représente l'anti-Richardson : au lieu de noyer un éjaculat sous un tapis de flashs, Monsieur Delangle laisse son obturateur bien ouvert et camoufle l'acte. Nous on cherche. On recompose les membres, on joue avec le puzzle et on se raconte nos histoires de jambes en l'air. On rendra aussi hommage à la patience du photographe : s'il est relativement facile de choper un missionnaire en 1/250e, laisser son appareil ouvert et diriger le duo pour que le flou de leurs mouvements construise une image reste un tout autre exercice.
Par Arnaud
Comments (1) PhotographieLa photo est d'Angela Boatwright, et représente Dustin Dollin aux Brooklyn Banks. Un café et j'y vais, en fredonnant "Don't you want me, babyyyyyyyy".
Bon week-end.
Par Foucauld
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Mon acolyte à légère myopie se passionne pour les maigres barbus à tresses. Soit. Dash Snow, bel homme au talent incompris – limité – surestimé – manipulé par Saatchi (rayez ce que vous voulez) est mort, vous le savez, on clôt le dossier. En attendant, n’ayant que trop peu dormi, je consomme une improbable dose de Glucuronamide effervescente et de disco. Cela ne me réussi pas trop mal et je remercie “ourvinylcollection” d’avoir offert au monde la version originale de “Cowboy & Gangsters” de Gichy Dan, un acolyte de Kid Creole, à l’époque où les trois pièces blancs terrorisaient le Bronx.
Par Arnaud
Quelques éléments supplémentaires concernant Dash Snow :
Un excellent article rétrospectif de neuf pages dans le NY Mag.
Une série de portraits par Mario Sorrenti sur la MJC.
Une retrospective de folie sur Tiny Vices.
Par Foucauld.
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La nuit dernière, dans le cab qui m'emmenait de JFK à Prince St, je pensais à Dash Snow, l'auteur de la photo illustrant le tout premier article de La Conjuration : "Peut-être le croiserai-je au Lit Lounge mercredi soir ou à quelques rooftops". Alors que j'espérais gonfler ma street cred' avec ce genre de conneries futiles, Dash Snow était en train de crever d'une overdose à quelques blocks de ma destination. Ça ne servirait à rien de paraphraser sa biographie que vous trouverez aisément, ni d'entamer un éloge funèbre pour ce mec que je ne connaissais pas mais regardez tout de même sa superbe série sur Pigalle dans le dernier Purple et tachez de ne pas faire trop de connerie afin de pousser la vie plus loin que 27 ans…
Par Foucauld
Comments (0) ArtJe poste cette photo du Purple Diary parce qu'elle me plait, cette vidéo de Gang Starr pour la même raison. Je m'envole pour SoHo puis my motherfuckin' Lower East Side, East 2nd St baby et enfin Bushwick… Au revoir, merci et bon week-end !
Par Foucauld
Comments (2) MusiqueLorsque Stacey Mark, photo editor de Nylon, rencontre la Cicciolina, madame Jeff Koons à la ville et porn star au passif, cela donne un genre d’Alice au Pays des Merveilles sauce MILF délicieusement fripon, un brin salace et sacrément dopant pour l’imagination. On s’imagine en assistant du photographe, corvéable à merci, servant aussi bien de manutentionnaire que de chauffeur, attendant patiemment les ordres du tout puissant patron. Plus de lumière ! Va chercher le filtre ! Allez, dégage, il faut conduire la belle à la gare !
La Méhari bringuebale dans les virages de cette campagne italienne si desséchée. Le coup de la panne ? Non, trop jeune pour le fomenter. Caprice de star ? Plutôt… La belle a trop chaud, il faut lui puiser de l’eau. Reste un peu mon mignon, tu la retrouveras bien assez vite ton auto. Allons voir derrière cette meule de foin, l’ombre y est délicieuse et la brise légère. Oups, quelque chose me gratte dans le dos, non plus bas, tiens, qu’est ce que c’est ? Et bien mon mignon, tu m’avais caché ça…
Par Foucauld
Comments (1) PhotographieLa Conjuration est une multinationale florissante à la tête d'une puissante armée de correspondants à l'étranger. Hier après-midi, Majid, notre "Chief Reporter Task Force In Japan" me raconte une petite histoire qui mérite bien quelques lignes ici. Commençons dans les formes : il était une fois l'île Hashima, que les gens du cru nomme Gunkanjima et que nous appelons "île navire de guerre" parce que nous sommes bien incapables de prononcer le japonais correctement. Ce sobriquet s'explique par son architecture, qui ressemble étrangement à un "navire de guerre", et wikipédia de nous apprendre que lors de la seconde guerre mondiale, les torpilleurs amérloques la canardait copieusement, pensant s'en prendre à un bâtiment impérial.
Cette forme seule ne méritant pas que l'on en parle ici, vous vous doutez bien qu'il se cache quelque chose entre ses murs. A vrai dire, c'est plutôt le fait qu'il n'y ait plus rien sur cette île qui la rend si intéressante. L'îlot est totalement désert depuis les années soixante-dix, ses habitants s'étant fait la malle en laissant tout en plan. Qu'a t-il bien pu se passer ? Godzilla se serait-il amouraché du lieu ? Non….le charbon. On ne se méfie jamais assez de ses vulgaires amoncellements de carbone. Au XIX siècle, Mitsubishi rachète la zone pour en extraire l'or noir de l'époque. Elle y plante ses armées d'ouvriers et comme les firmes nippones ne font rien à moitié, l'île se retrouve vite avec une densité de population avoisinant les 1400 hab / ha. A titre de comparaison, Paris flirte avec les 200 hab / ha. Mais l'or noir première génération fut déposé par son grand ennemi, l'or noir seconde génération : le pétrole. Tout ce petit monde fut mis à la porte et l'île, vidée seulement de ses habitants car les infrastructures restèrent en place, offrit un parc d'attraction inespéré pour les photographes du monde entier.
Par Arnaud
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Puisque nous nous sommes retrouvés sur ffffound, je me suis permis d'y emprunter une belle image de nichons qui m'a conduit vers ce site : X-Rated. Il s’agit d’un bouquin de Tony Nourmand et Graham Marsh répertoriant les affiches de l’âge d’or de la pornographie (60’s et 70’s) dont une vingtaine d’extraits sont mis en ligne pour allécher les kékés dans mon genre. Ayant la prétention de vous imaginer des goûts similaires aux miens, je vous en ai sélectionné quelques-uns, le temps que ces messieurs réimpriment l’ouvrage sold out.
Par Foucauld
Comments (0) GraphismeLundi en dents de scie : les fantasmes gentiment gluants d'Omaha Bitch se télescope avec la moiteur gentiment niaise de Pony Pony Run Run. D'un côté : Scorpions rencontre Le jour le plus long, de l'autre La Plage fait copain-copain avec la vidéo de tes dernières vacances. Tout devient une simple question de prise de position : est-il préférable de commencer la semaine avec une seule fille en Thailande ou une clique de mannequins recouvertes de Monoi sur les plages de La Baule ? A vous de voir.
Par Arnaud
Il y a quelques semaines nous vous postions la bobine d'Antwuan Dixon en couverture du Trasher Photo Issue. Le mec aux tatouages les plus ghettos que je connaisse mérite d'être détaillé dans ses moindres détails encrés. Il est désormais possible de zoomer dessus en cliquant ICI. Bon courage…
Par Foucauld
Comments (0) Street CultureNous n'avons rien posté ces temps-ci car nous travaillions trop, nous partions en exil quand nous le pouvions et nous n'avions même pas internet. Malgré cela, quelques bons copains continuent à nous envoyer des tas de trucs "à voir absolument". De son château hongrois, le petit Grégoire s'emmerde à classer les archives de la guerre froide. De ses mollets poilus, il pédale pour faire fonctionner le modem et traine sur Youtube à la recherche de clips de Coconut Records, un de nos groupes favoris de l'année. Jason schwartzman, Chloë Sevigny et Mark Gonzales sont compilés dans le résultat de sa recherche.
Par Foucauld
(Photo : Sang Bleu)
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