La B2ologie Keep the Peach !

Thursday, September 3, 2009

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Quand il perdait une ratiche, chaque enfant a connu la joie de découvrir sous son oreiller une surprise laissée par la petite souris. Aujourd’hui, mes chicots sont intacts, mais un rongeur américain est passé cette nuit dans ma boite mail et y a déposé une perle : un reportage sur la B2ologie, une religion fondée par Luc Baillard qui considère Booba comme le messie.
Fake ou non, il est troublant pour Tigre de Papier et moi-même de voir à quel point nous sommes en accord avec ce chevelu propagateur de la bonne parole du 100-8 Zoo (comparaison avec le Christ et blasphème mis à part). Le calvaire de Luc Baillard s’apparente au nôtre, que ce soit avec Booba ou Johnny Hallyday. C’est donc par solidarité que je transmets quelques détails de son site.

« Les paroles de Booba sont un véritable puits de connaissances et de sagesse. Chaque phrase possède de multiples sens selon la situation et reste toujours de bon conseil. Il est ainsi vivement conseillé d'apprendre la totalité des textes de sa Sainteté Booba par cœur afin d'y avoir toujours accès en cas de doute. »

Ne manquez pas les mails de supporters et haters, le lapidaire livre d’or et surtout la boutique

Et comme le dit Plarx, heureux auditeur de Waterloo (Belgique) : « BoobAmen !"

Par Foucauld



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James Jarvis X New London X Sid Lee Paris

Wednesday, September 2, 2009

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Si le mois d’août est souvent calme, la rentrée aime interpréter des airs tonitruants. Un événement fit office de prélude. Pour fêter le nouveau visage du site New London, Sid Lee Paris a entamé une série de collaboration avec des artistes londoniens. Le premier à s’y coller fut James Jarvis, illustrateur et pionnier de la mouvance artoyz. Je m’attendais à un vernissage classique où tout le monde se connaît de vue, se jauge bêtement et se bat pour attraper les derniers verres de bière tiède ou de Villageoise en cubi. Zéro ! Que nenni ! Point du tout ! En entrant dans les nouveaux locaux de Sid Lee, chacun saluait et se présentait comme l’on fait entre gens civilisés en arrivant dans une sauterie privée. Les peignes culs de la Conjuration serrent la main de l’artiste, les directeurs de création celles d’amis de passage ou de nouvelles recrues nordiques et tout le monde propose une coupe de champ’ à son voisin pour entamer la discussion.
Nous évoluons en plein foutoir créatif. Imprimantes et écrans sont relégués dans un coin, ouvrages et magazines dans un autre. Il faut faire de la place pour la toile de James Jarvis. Pendant quatre jours, ce dernier s’est affairé sur un grand format immaculé qu’il a progressivement recouvert de son style unique. L’ensemble est un genre de bordel communautaire à la Bruegel, traité façon Dürer et relevé de sauce cartoon. Jugement dernier, Adam et Eve aux longs becs, skateurs camouflés, hippogriffes menés en laisse, tout ce petit monde cohabite harmonieusement. Un reflex sur trépied immortalise la progression de l’œuvre et les déambulations des soiffards. Chacun pose en briguant son quart d’heure de gloire, souvent sérieux, parfois badin, toujours curieux de voir ce qui en résultera.
Il est frappant de voir la ressemblance de James Jarvis avec ses personnages. Fin, sec, le nez acéré et les doigts agrippant verres ou crayons plus sûrement que ne le feraient des serres. On l’imagine sautillant sur ses Nike de running avant de s’élancer pour rejoindre son monde, pour mieux confondre rêve et humanité, comme dans la vidéo ci-après.
Il m’est malheureusement interdit de dévoiler la toile pour le moment mais vous en trouverez un aperçu plus complet ICI.
En vous remerciant, bonsoir.

Par Foucauld

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“Mourir pour des idées” de Georges Brassens // le clip par Tigre de Papier

Thursday, August 27, 2009

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Depuis le temps que nous l'attendions, le brillant Tigre de Papier a rendu public son clip en illustrations animées du "Mourir pour des idées" de Georges Brassens. Une bande laisse défiler les dessins au style très personnel, la lenteur est étudiée pour mettre en avant les textes ciselés du poète et je ne peux me retenir d'en poster quelques extraits :

"Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente"

"Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?"

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Jarvis Cocker : “Pilchard”

Wednesday, August 26, 2009

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Le précédant m'ayant emmerdé, j'ai tardé à écouter "Further Complications", le dernier album de Jarvis Cocker. Ce fut une erreur et je tente de ne pas trop m'en mordre les doigts. Pilchard est une tuerie et son interprétation en live à Paris, au mois de juin dernier, vaut le coup d'œil.

(Photo : Fucking Awesome)

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Lune de lait

Monday, August 24, 2009

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Morceaux choisis de la dernière (?) série de Ryan McGinley. A pleurer. Heureusement qu'il y en a un de doué sur les trois.

Par Arnaud

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Faire avancer l’histoire…

Saturday, August 22, 2009

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"Au fond, se demandait Michel en observant les mouvements du soleil sur les rideaux, à quoi servaient les hommes ? Il est possible qu’à des époques antérieures, où les ours étaient nombreux, la virilité ait pu jouer un rôle spécifique et irremplaçable ; mais depuis quelques siècles, les hommes ne servaient visiblement à peu près plus à rien. Ils trompaient parfois leur ennui en faisant des parties de tennis, ce qui était un moindre mal ; mais parfois aussi ils estimaient utile de faire avancer l’histoire, c’est à dire essentiellement de provoquer des révolutions et des guerres."

Michel Houellebecq, "Les Particules Élémentaires"

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Lousy Weekend

Friday, August 21, 2009

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(Photo : Jerry Hsu)

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“Common People”

Monday, August 17, 2009

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Banals en général, les week-end d’août ont le mérite d’être le terreau de détails farfelus. Meublés d’amis fidèles et de barbecues, il leur arrive de dégénérer, de finir à l’eau dans une piscine aussi chaude que les bières sont fraîches. Les photographes y imitent leurs modèles et se meuvent seins nus, les publicitaires découvrent que leur ventre est devenu bouée et les empêche de plonger, des blondeurs laissent leurs petites culottes en souvenir au maître de maison mais ses amis homosexuels les découvrent avant lui et s’en font des chapeaux. Finalement, c’est sympathique de travailler en août. 5 jours + 2, we wanna live like common people.

Par Foucauld


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La Cène des voyous

Friday, August 14, 2009

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Je sors d'un déjeuner agréablement copieux et je me demande de quoi mon dernier repas sera fait. La question s'est lourdement imposée aux locataires des fameux "couloirs de la mort" amérloques. Celia A. Shapiro s'est mise en branle pour recomposer, à partir des rapports de police, les derniers repas des condamné. On notera la variété des commandes et on tentera d'imaginer la tronche d'un tueur en série qui commande deux boîtes de Frosties en guise de dernier amuse-gueule.

Par Arnaud

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Kevin “Spanky” Long + Bryan Ferry = imbroglio

Thursday, August 13, 2009

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Kevin "Spanky" Long (photo) et Bryan Ferry (clip) n'ont pas grand chose à voir et peu de chance de se rencontrer ailleurs que dans l'imbroglio qui sert de base à mon univers. Je ne donnerai aucune justification à ce post, si ce n'est celle de l'esthétique dans sa version la plus gratuite. Réjouissez-vous mortels, c'est un heureux jeudi.
Je vous embrasse.

Foucauld



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Lykke li : les vidéos du fond

Tuesday, August 11, 2009

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Soyons clair : voilà deux ans déjà que nous parlons de celle qui renvoya toute les minettes à micro au placard. Mon amour immodéré pour Lykke Li n'a pas à être tant justifié que cela : ces vidéos parleront d'elles même. Que les simili-bêtes de scène à la fille Higelin retourne jouer à la poupée et laisse le champ libre à la petite venue du froid.

Par Arnaud


 

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Pepsi vs Coca-Cola

Monday, August 10, 2009

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La définition du travail bien fait. No comment.

(via Arkitip Intel)

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Move Bitch (Get out the way)

Friday, August 7, 2009

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The biggest fan

Thursday, August 6, 2009

Pola B

When June arrived from Paris, the doctor brought her in and said, "Here is your most precious possession." I said, "Ha ! This is my most precious possession." And I pointed to myself. It came from the heart. June has never forgotten that.

Helmut Newton, Autobiography, p198.

Märtini Brös – The Biggest Fan (Black Strobe rmx)

Par Arnaud

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Steve “5boro” Rodriguez

Wednesday, August 5, 2009

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Les voyages sont faits de rencontres souvent furtives. Curieusement, ce sont elles qui marquent le plus les esprits. New York est une ville réputée pour ne jamais dormir et, soucieux de m’intégrer au plus vite, je me suis astreint au régime suivant : sortie la nuit, skateboard le jour. Mal en point, je cruisais sous le cagnard entre les bagnoles, attrapais un ice coffea au deli du coin puis traînais jusqu’au soir au petit skatepark sous le Manhattan Bridge. En bon membre fondateur du crew GKS (pour Gens Ki Suent), je tentais de freiner par pauses régulières les 40’s de malt liquor que mes pores évacuaient à grosses gouttes au fur et à mesure que les tricks s’enchaînaient. Lors d’une de ces pauses, j’essayais de comprendre ce qui se passait autour de moi, sur les gradins. Un grand type musculeux en short et t-shirt noir parlait avec des gamins qui devaient lui arriver aux genoux. Au milieu, un petit tondu en marcel s’acharnait sous les encouragements de l’aîné hilare. C’est là que ce dernier vit ma board neuve. Une 5boro rose, flanquée d’une prostituée naïve et racketée par deux gamines. « I love dat shit ! This board is DOPE ! » Je remerciais puis entamais la discussion. Monsieur n’était autre que Steve Rodriguez, le créateur de la marque. Il partit deux minutes et revint avec la même planche que moi. « The deli over there sells our boards » « really ? That’s crazy man ! You can’t imagine a thing like that in France ! ». Steve promit ladite board au gamin s’il mettait fakie heel flip. Suant, crotté, il parvint à ses fins et le gain marqua le plus beau jour de sa vie sous les regards envieux de ses potes.
Quelques jours plus tard, nous nous revîmes aux Brooklyn Banks, le spot mythique qu’il a sauvé de la destruction. Steve vint me baragouiner un « comment ça va » avant de rosser les piliers du pont à coup de wallrides à mille à l’heure ! Le même après-midi, je le retrouvais de nouveau au Manhattan Bridge. Il apprenait à deux gosses de maximum cinq ans les rudiments du ollie. Le reconnaissant, quelques gamins plus âgés vinrent lui demander des autographes et des stickers, sur le cul de rencontrer quelqu’un « des magazines » en vrai. Cataclysme d’incompréhension dans la tête des deux petits. « Comment ? Que se passe-il ? C’est quelqu’un de connu ? Mais pourquoi ? C’est pas juste un grand sympa qui nous aide ? » Mais Steve est déjà ailleurs, dans les hauteurs d’un transfert sur la pyramide ou riant avec ses troupes de 5boro.
Vu le prix du matériel, le skateboard français est un sport de bourgeois et j’ai toujours ri lorsque je lisais dans une interview que le skate avait sauvé tel ou tel gosse de la débauche et des bêtises adolescentes. Jusqu’à ce second séjour New Yorkais. Dans cette ville où la drogue est omniprésente, les blunts de weed flambent à toute heure sur les spots. Même l’alcool est considéré comme une drogue. Du coup, les gamins boivent pour se défoncer et non pas pour le goût ou la convivialité comme nous le faisons dans l’hexagone. Planquées dans des sacs poubelles, leur consommation de tize leur donne des airs de sniffeurs de colle. Les parents sont absents, certains sombrent sous les regards noirs de leurs amis : « Ya shouldn't drink dat shit bro ! Go skate man ! ». Par sa sympathie, sa constante motivation et le modèle qu’il représente peut-être malgré lui, Steve permet de désamorcer ce genre de descente à la Harold Hunter.
Quelques heures avant mon avion, je parvins à trouver la board de mes rêves chez KCDC. La « Cinqo Barrios » dessinée par Grotesk pour… 5boro. Une rencontre furtive, de bons produits indépendants, des visuels soignés… me voilà propageant la bonne paroles de la Vierge de Guadalupe et de son fils chéri, Steve Rodriguez, roi des Five Borough de la Grosse Pomme.

Par Foucauld

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