De Vice à Eggleston
Tuesday, November 11, 2008Fin de journée maussade. Arrimé à mon Ricard, j’enterre ce lundi avec l’arrivée de la nuit. Mes compagnons font triste mine. Heureusement le « jaune » devient notre soleil et nous dressons nos plans d’attaque pour la soirée. Un objectif : la soirée Vice Magazine aux Disquaires. Avant ? Après ? Commandons toujours un autre verre, nous trouverons bien. Au troisième, nos estomacs réclament du combustible. Ce sera pâtes au pesto et une bouteille de rouge. Booba reste LE sujet de conversation. Puisque ses boucles donnent soif, nous attaquons un pack de Kro et à 23h nous partons aux Disquaires. Il y a du monde et des pintes à un prix décent. Nous gigotons sur des airs chics et entraînants, bloquons l’entrée des chiottes, lançons des concours de nouvelles érotiques et débattons sur le fait que Booba a bu du thé lors de son interview pour Vice. Il y avait une fille merveilleuse qui riait mais elle était liée à un type en baskets Paul Smith et chemise à col mou. Cela m’était tellement insupportable que je suis parti en after chez une dame. Nous y avons rappé avec l’accent nîmois, bu beaucoup et chanté des hymnes punk jusqu’à se faire bouter hors les murs. Du coup nous sommes entré au Social Club puis ravisés sitôt dedans. Il était bien plus intéressant de se battre sur les Grands Boulevards. Une pluie diluvienne vint saluer l’issue heureuse du combat et c’est en ski nautique que nous sommes rentrés.
Ce récit autobiographique et alcoolisé ne sert pas à grand chose. Pour ne pas trop culpabiliser, je vous poste quelques photos de l’expo de William Eggleston au Whitney Museum à New York. La pirouette est ridicule mais le talent du photographe efface ma bêtise.
Par Foucauld
cherche pa c la fote à riri!!!
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