Dash “Sacer” Snow, un dernier et j’arrête
Tuesday, July 21, 2009Promis, c’est le dernier post que j’écris sur Dash Snow…
Bref, en dehors du fait que je suivais de près son travail, être
à New York en ce moment est très particulier. Son nom revient dans bien des
conversations, des skateshops aux librairies chics en passant par la rue, mais
aussi dans des graffitis hommages dans les chiottes du Lit Lounge ou encore sur
des t-shirts. Le sentiment le plus étrange provient de la vue de ses propres
graffitis, tous les SACER, SACE ou SACE1 que l’on voit souvent très haut
perchés, comme l’est la réputation du crew dont il est membre fondateur :
IRAK.
Je n’ai jamais prêté une grande attention aux graffitis,
excepté lorsque je suis sur l’autoroute pour voir les vestiges des quelques OT
et ALI d’un rouquin devenu plus noceur qu’activiste, mais depuis la mort de
Dash Snow, je guette toutes les traces de peintures qui entrent dans mon champ
de vision. La plus marquante ? Celle que je vois en regardant par la
fenêtre au moment où j’écris ces lignes, ce grand SCREW SACER à l’angle
Broadway / Canal St. Et il y en a tant d’autres… Sur des Deli, des cahutes de
parking, des palissades, par dessus d’autres tags ou isolé là où il fallait une
sacrée paire de couilles ou une grosse dose d’inconscience pour oser se rendre…
Ryan Mc Ginley a écrit un article sans chichis après la mort
de son meilleur pote et l’a accompagné de plusieurs photos « back in the
day » d’un Dash Snow imberbe, jeune chien fou, pas encore hipster, butant
des murs en Dunk avec toute l’intensité de ses 18 ans. Ça doit faire sacrément
bizarre de perdre son pote et de le voir devenir immortel par le biais de
quelques gribouillis sur des murs. Le deuil est impossible. Les tags deviennent
une putain de balance, tantôt penchant pour un « Hey bro, je reste avec
toi partout où tu va », mais aussi pour « Ouai mec, t’es tout seul
maintenant »…
Par Foucauld
un seul etre vous manque e touts le smurs se retrouvent peuplé!
You must be logged in to post a comment.