Cheree, Cheree, my black leather lady…

Wednesday, September 29, 2010

Downtown81

En lapant ma soupe, je redécouvrais Downtown 81, ce film avec Basquiat "qui n'est pas la réalité, mais n'est pas faux non plus". Il y déambule, tableau sous le bras, dans un Lower East Side apocalyptique, poussant quelques plaintes de clarinettes ou s'arrêtant pour taxer un joint. Le métro est trop cher, les téléphones portables inexistants. En revanche, le hip-hop se découvre dans la rue et il n'y a pas besoin de prétextes pour trainer. Graffitis peints en plein jour, vagabondage de club en club à la recherche d'une âme sœur entraperçue, New York palpite, cela se répercute dans les artères de ceux qui foulent ses rues. Et parfois, au détour d'une ruelle, la bouche purulente d'une homeless réalise les rêves les plus enfouis…

Fin du film, l'orgue de Suicide suinte comme les murs du quartier. Il suinte l'héroïne et l'urine, les viscères de rat et le jus de poubelle, ces aliments dont la Grosse Pomme se nourrissait à la shooteuse. Cheree, cheree, onomatopée chewing-gum ou franglais habillé de latex ? A écouter plus bas, ou mieux, à regarder en entier ICI.

Par Foucauld

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