Piste 2, piste 3, piste 4 : l’enchainement puissant des trois morceaux qui ouvrent Nuit de Rêve, le dernier et excellent album des Scratch Massive. Dès le début de Take me there, un sourire ému envahit les trognes de fêtards : Jimmy Somerville est revenu. Alléluia.
Markus Kayser joue avec le soleil pour sculpter le sable. Le résultat n’est pas très beau, mais l’aspect crème brulée volcanique rend le procédé addictif. Il le dit lui même, ce n’est que la première pierre d’une nouvelle génération d’outil solaire. Moi je le suis.
Certaines personnes occupent mieux leur temps que d’autres. Daniel Arsham, jeune trentenaire de L’Ohio, chez Perrotin depuis sa 25ème bougie, était surtout connu pour faire de ton mur un drap. Sa dernière œuvre passe un petit cran au dessus : un assemblage de blocs de polystyrène, creusés au piolet pour devenir une immense crevasse synthétique.
Les bonnes choses arrivent souvent en bande. Demain nous célébrons PASSION, le demi-frère nouveau-né de la Conjuration. Le jour suivant, je vous invite à venir regarder quelques tirages de la série Babayaga, qui seront exposés chez Anne de Villepoix, dans le cadre de l’exposition collective Résonance / Dissonance. C’est ce jeudi, partir de 18h et jusqu’à 22h, au 43 rue de Montmorency. On prend les mêmes et on recommence.
Michael Nyman, compositeur anglais, pote de Damon Albarn et de Peter Greenaway, dont il réalise les musiques de film (meilleur exemple possible : Le Cuisiner, le voleur, sa femme et son amant, 5 € sur Amazon ou en petits bouts de 9 minutes ici ). Outre ses portraits inspirés, il compose des opéras que l’on peut comprendre sans parler italien.
” you knew who was out of work by who was in the bar in the evening. It was for sure that the guys that were working were not in the bar – they were in the studios. The bar was jammed with young men who walked around with six nikons around their neck even though they were not working”