Bodzin dans les nuages

Wednesday, June 3, 2009

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( Kim Holtermand )

J'ai en tête une idée : sauter d'un avion. N'y voyez rien de politiquement incorrect, je me munirai d'un parachute et batifolerai dans le cadre légal et réglementé des clubs de parachutisme. Par contre, une fois les bases intégrées et bien maitrisées, je me permettrai quelques frasques aériennes toutes plus dangereuses et illégales les unes que les autres. Devant les juges, droit dans mes baskets, j'accuserai Stephan Bodzin de m'avoir perverti. Je n'aurai qu'à moitié tort.

Par Arnaud

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Johnny Hallyday, c’était un vendredi 29 Mai au Stade de France…

Monday, June 1, 2009

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Jamais je n’ai eu autant de mal à écrire une chronique. Comment traduire l’intraduisible ? Retranscrire quelque chose d’aussi personnel et en même temps d’aussi universel que Johnny Hallyday ? En ce vendredi 29 Mai 2009, après 17 mois, 25 jours et 8 heures d’attente, je franchis les tourniquets de la gare RER et parcours les allées qui mènent au Stade de France dans les odeurs de saucisses et les ondes positives libérées par tant d’inconditionnels. Je n’ai jamais attendu quelque chose avec autant de ferveur que ce concert. Que dis-je, je n’ai jamais attendu aussi longtemps de ma vie.
Ma passion pour Johnny Hallyday a connu bien des tourments. Amusement, railleries, incompréhension, mépris, ralliements, abandons, tels furent les sentiments de mon entourage vis à vis de cet investissement. Il y a bien cet aspect honteusement bourgeois qui conduit le binoclard précieux que je suis à se passionner avec excès pour ce genre de sujet, de personnage, et surtout de fans. Le gamin élevé aux cantates de Bach qui s’offre un voyage au Disneyland de la beauferie pour bouffer du loup tatoué et du mulet ? Il pourrait y avoir de ça si cette aventure ne durait pas depuis si longtemps. On ne trompe pas son monde indéfiniment lorsque le cœur ne suit pas. Le mien vibre en écoutant « Je la croise tous les matins », trésaille d’allégresse en chantant « Pour moi la vie va commencer », s’émeut en entendant « Que restera-il » et conduit mon être à afficher ses couleurs en acquérant un t-shirt flanqué du portrait de l’idole et du logo Tour 66.
En montant sur scène, Johnny Hallyday célèbre un retour aux sources, celui des vraies valeurs, dont l’amitié est un pilier. Il rassemble 80000 fans. Divisez ce chiffre par 10000 et vous aurez mon groupe. 8 gaillards de toutes races et tous gabarits qui attendaient ce jour coudes serrés et voix à l’unisson. Mes amis m’étonnent souvent mais cet unité décroche le pompon. Une unité faite de personnalités. Des personnalités touchantes dans la sincérité de leurs expressions, comme ce fut le cas avec le représentant sénégalais du groupe. « Je sais que ça va être le plus beau jour de ma vie. Je commence à comprendre pourquoi je suis sur Terre, pourquoi ma mère a quitté Gorée pour la France. »
Passé la découverte du Stade veillé par un immense aigle de métal, l’horreur de la première partie nous fait choir de notre nuage. Il s’agit de Christophe Maé. Nous l’imaginions en purgatoire du paradis Hallyday mais c’est trop d’honneur que de lui accorder ce comparatif. Maé est anecdotique, perdu parmi la masse des Christophe.
Il faut dire qu’une astuce géniale aide à faire tomber ce genre de sentence. Un compagnon fit acquisition préalable d’un sac à dos doté d’une outre reliée à un tuyau et communiquant par les bretelles. L’artifice permet au sportif de boire aisément pendant l’effort. Rempli d’un mélange J&B/Grant’s, il allège le fardeau Maé et nous redonne le sourire jusqu’à l’arrivé de l’idole.
Fanatiques, nous restons malheureusement étudiants. Nos finances surtout. Condamné à la pelouse ordinaire, notre entourage est tiédasse. Il est spectateur et non pas acteur. Nous n’en avons cure et la mollesse ambiante ne refroidit pas nos ardeurs. À l’unisson ! Toujours à l’unisson ! Nos cordes vocales sont à leur maximum, les poings sont levés, serrés à en éclater nos veines, en direction de la scène comme pour insuffler un maximum d’énergie à l’idole. Mais Johnny n’en a pas besoin. La voix est au top, l’enchaînement des chansons parfait. Bardé de tube dont l’intensité varie, il nous permet d’osciller entre écoute attentive et déploiement de force. Débarqué avec « Ma gueule », Johnny nous délaisse un peu plus tard pour se changer et débouler en Allumant le Feu. « Diego » est merveilleusement interprété. Fidèle à ce que disait son ami Michel Berger, Johnny transcende cette chanson. « Le Pénitencier » est étonnant. Lumière d’un bleu glacial, projecteurs braqués vers le ciel, les faisceaux figurent les barreaux. Nous sommes enfermés alors nous hurlons avec Johnny « C’est la nuit qu’on peut crier ».
Bien que nous nous en doutions, « L’Envie » pousse le concert à son paroxysme. Nous déployons tant d’énergie que la fin du premier refrain failli nous faire vaciller par manque d’oxygène. Mais l’envie est plus forte, d’autant plus qu’elle est celle du groupe. Les premiers se retournent vers les suivants. Nous formons un cercle puis un genre de mêlée. La tête renversée, nous regardons le ciel. Nous avons connu la faim, la soif et Johnny nous offre un festin. Reconnaissance éternelle.
Pour son rappel, l’idole chante son dernier tube « ça ne finira jamais ». Tout y est tellement évident que je n’ai pas besoin de disserter. Tout y est tout court.

Je ne suis que la somme
Des mains qui se tendent
Des coeurs qui attendent
Je suis ceux qui m'ont aimé

Le reste de la soirée ne se raconte pas et il est 8 h du matin lorsque que je quitte à regret les délices de Capoue pour ne pas rater la messe. Je contemple ma mine blafarde renvoyée par les vitres crasseuses de la ligne 4. Soudain, je comprends la noirceur de mes cernes : mes pupilles brûlent. Le feu est allumé. C’est certain, « Pour moi la vie va commencer »…

Par Foucauld

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Je serai là…

Friday, May 29, 2009

A un stade et 16 ans près… Mes larmes sont aussi sincères que bien réelles… Demain vous saurez…

Par Foucauld

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Demain soir…

Thursday, May 28, 2009

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Nous verrons Johnny Hallyday…

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Les filles c’est comme ça…

Monday, May 25, 2009

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C'était une fille sage
A bouche "que veux-tu ?"
J'ai croqué dans son corsage
Les fruits défendus.
Elle m'a dit d'un ton sévère
"Qu'est-ce que tu fais là ?"
Mais elle m'a laissé faire
Les filles, c'est comme ça…

Le reste est ICI

Par Foucauld (et l'aimable Georges B.)

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Photons Glory!

Friday, May 22, 2009

Julien bis - copie

On m'a offert ce vendredi et je le passe enfermé sous terre à lire des livres qui n'auraient jamais dû voir le jour. Par la lucarne, je devine le soleil, il fait beau me dit google. Tant pis, j'écoute Photons et prépare mon évasion. Les huit de San-francisco viennent de sortir un second EP, Glory! et where were you last night rappelle les plus belles minutes d'Architecture in Helsinki.

Téléchargement : Where Were You Last Night

Par Arnaud

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Ouais Ouais Ouais

Tuesday, May 12, 2009

Yeahyeah

Un garçonnet de six ans ramène sur ses étroites épaules la carcasse d’un labrador kaki. Karen O en culotte rouge lui saute au cou. Une Heidi plus vraie que nature tranche la main de son frère avant de regarder son meilleur ami s’ouvrir le bide et Spike Jonze filme le tout. Les Yeah Yeah Yeahs reste un de mes groupe favoris, cette vielle chanson (“Y control”) me le rappelle et leur nouvel album l’a confirmé.

Navré, Universal n’aime pas la conjuration, mais cliquez ici pour la voir.

Par Arnaud


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“U Can Dance .feat Bryan Ferry” par DJ Hell

Monday, May 11, 2009

Ervon_pipeFace

Bryan Ferry est le chanteur de l'un de mes groupes favoris : Roxy Music.
DJ Hell est teuton et fait de la techno.
Les deux s'unissent en une prod et son featuring : "U Can Dance"
Le tout se télécharge ICI (troisième titre en partant du haut)
Heureux lundi.

Par Foucauld

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Fine Young Cannibals : “Good Things”

Monday, April 27, 2009

Maico-rouge

Samedi soir, le mental ne répond plus. Amorphe dans le bon ghetto parental, je mange une omelette insipide en zappant les chaînes musicales. Mon œil vitreux s’éclaire tout à coup face à un vieux clip des Fine Young Cannibals : « Good Things ». Une bande de loulous de type Teddy Boys mâtinés de Skinheads bricolent leurs Vespas et déambulent en gang. Bien que le rythme de la chanson me somme d’aller au lit, je contemple hagard ces accumulations d’accessoires et collections de vestes en jeans flanquées d’écussons commémoratifs. Pas grand-chose à voir avec le monotone combi barbe/cuir/Dunks des conducteurs de pétrolettes parisiens… Je fais le rapprochement avec la boutique « Les Années Scooter » devant laquelle je passe tous les jours, hallucinant devant les Salsbury, Microcars et Goggo sagement alignés pour le plus grand plaisir des passants, puis je me souviens que je suis abonné au trio métro / Vélib / Planche à roulette et vais me coucher pour de bon. À vous de cliquer.

Par Foucauld

(Photo : Philippe Devant)

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Feverray

Thursday, April 23, 2009

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Je cavale. Ils n'auraient pas dû me laisser dehors. Je vais recommencer, je le sais. Sur la route j'ai rencontré une fille. Elle avait l'air aussi paumée que moi alors on s'est enterré dans une bicoque pour attendre je ne sais quoi. Pour passer le temps on regarde ses clips sur son iphone et je me dis qu'elle est vraiment mal en point. J'écoute sa voix et elle me rappelle The Knife, le duo suédois qui rendait mes trajets de RER un peu moins ennuyeux. Stupeur et tremblements, c'est elle! Sous le masque de Feverray se cache Karin Dreijer Anderson, la moitié du couteau. je commence à me dire que cette fugue a du bon.

Par Arnaud


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