Robert Palmer : Johnny and Mary
Tuesday, October 27, 2009La vie suit son cours, claire et cerclée d'acétate.
Par Foucauld
Comments (0) MusiqueLa vie suit son cours, claire et cerclée d'acétate.
Par Foucauld
Comments (0) MusiqueIl est 9h lorsque je sors dans le Voltaire Zoo. Les rayons matinaux éclairent un phénomène oublié depuis plusieurs mois : de la fumée s'échappe de ma bouche et ce sans cigare ! Les frimas reviennent… Un peu plus tard, dans le métropolitain, un bébé noir regarde les quais qui défilent. Ses yeux bougent tels des essuies-glaces sous une pluie diluvienne. Tout à coup, il se retourne et tend ses bras vers moi en m'appelant "Papa". Pour confondre mon teint blanc cul avec l'ébène de sa peau, il doit être aussi bigleux que son supposé géniteur ! Hilare, je l'imagine comme descendant et me souviens du clip suivant (que les âmes sensibles s'abstiennent de le regarder et se contentent d'écouter la chanson ICI).
Par Foucauld
(Photo : Naomi Harris)
Comments (1) MusiqueL’absence de bésicles pourrait me faire découvrir le monde sous un nouveau jour mais il n’en est rien. Devant moi tout est flou, fatigant, sans charme. Ma seule découverte n’en est pas une. C’est une redécouverte : celle de ma cheville et de son utilité dans la poussée d’une 5boro neuve. Visibilité zéro, soit, mais il me reste mes écoutilles. Les concertos de Mozart les emplissent la journée, parfois troublés par le rock des anciens qui m’entourent. Non content d’avoir la moustache plus fournie, ces derniers possèdent une culture musicale plus vaste. Les tubes de leur adolescence font tomber mes écouteurs : aujourd'hui, "Novocaine for the soul" d’Eels.
Par Foucauld
(Photo : Tim Barber)
Comments (1) MusiqueA l'époque, les chemises à carreaux ou en jean étaient réservées aux adeptes de Marlboro Classic et aux agriculteurs creusois. A l'époque les fondateurs de Vice étaient encore héroïnomanes et ne lançaient pas de magazine gratuit pour occuper leur rehabs. A l'époque les branchés n'apprenaient pas les rudiments de la drague dans "Le Guide Vice pour pécho des meufs". A l'époque je ne savais même pas ce qu'était un branché ni à quoi il ressemblait mais ça m'étonnerait qu'il se faisait chier à écrire des guides pour ça. A l'époque on matait Yannick et c'est en 13 commandements et 4min06 qu'il nous apprenait l'art d'éviter les ruses féminines. Bilan ? A vous de voir.
Par Foucauld
Comments (1) MusiqueJ'ai toujours préféré les reprises de Johnny Cash à ses propres chansons. Interprétées à la fin de sa vie, elles ont le bénéfice d'une voix chargée d'expériences. Le plus marrant ? Ce sont les reprises de groupes que je ne peux pas piffrer : U2 (normal), Depeche Mode (tous mes amis m'en veulent mais je n'y peux rien si j'aime pas !) et Nine Inch Nail (ne se prononce pas). C'est cette dernière que j'ai choisi de poster.
I hurt myself today
to see if I still feel
I focus on the pain
the only thing that's real
On voit Cash dans sa mansion, peu de temps avant sa mort, saccager un banquet sous l'œil bienveillant de June, l'amour de sa vie à l'accès qui fut compliqué… Voilà tout ce qu'il lui laisse : des richesses, du luxe à gogo, tout ce qu'il n'emportera pas dans l'autre monde : un empire de crasse, de merde, de poussière.
what have I become?
my sweetest friend
everyone I know
goes away in the end
and you could have it all
my empire of dirt
Par Foucauld
Comments (2) Musique"Le soir quand l'Italie est triste, elle ressemble à Rimini" (Didier Chappedelaine : "Rimini")
"Les rats étaient curieusement noirs et couverts de longs poils. On pouvait en dénombrer trois." (Foucauld : "carnets de jeune cul")
Comments (0) Musique"Ils discutèrent de politique dans deux ou trois cafés, enchainèrent sur le récit de leurs enfances respectives et finirent par se taire dans le même lit". (François Weyergans "Françaises, Français")
"Raymonde était une pécheresse. Sa poitrine plantureuse ne la mènerait pas au Paradis" (pareil que le précédant)
"C'est beau la vie, c'est modeste comme un cul endormi" (San Antonio, je ne sais plus lequel, je vous le dirai demain)
Par Foucauld
Comments (1) MusiqueQuand il perdait une ratiche, chaque enfant a connu la joie de découvrir sous son oreiller une surprise laissée par la petite souris. Aujourd’hui, mes chicots sont intacts, mais un rongeur américain est passé cette nuit dans ma boite mail et y a déposé une perle : un reportage sur la B2ologie, une religion fondée par Luc Baillard qui considère Booba comme le messie.
Fake ou non, il est troublant pour Tigre de Papier et moi-même de voir à quel point nous sommes en accord avec ce chevelu propagateur de la bonne parole du 100-8 Zoo (comparaison avec le Christ et blasphème mis à part). Le calvaire de Luc Baillard s’apparente au nôtre, que ce soit avec Booba ou Johnny Hallyday. C’est donc par solidarité que je transmets quelques détails de son site.
« Les paroles de Booba sont un véritable puits de connaissances et de sagesse. Chaque phrase possède de multiples sens selon la situation et reste toujours de bon conseil. Il est ainsi vivement conseillé d'apprendre la totalité des textes de sa Sainteté Booba par cœur afin d'y avoir toujours accès en cas de doute. »
Ne manquez pas les mails de supporters et haters, le lapidaire livre d’or et surtout la boutique…
Et comme le dit Plarx, heureux auditeur de Waterloo (Belgique) : « BoobAmen !"
Par Foucauld
Comments (2) MusiqueLe précédant m'ayant emmerdé, j'ai tardé à écouter "Further Complications", le dernier album de Jarvis Cocker. Ce fut une erreur et je tente de ne pas trop m'en mordre les doigts. Pilchard est une tuerie et son interprétation en live à Paris, au mois de juin dernier, vaut le coup d'œil.
(Photo : Fucking Awesome)
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