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Tuesday, November 16, 2010Splendide vidéo de notre ami RETARDED de passage sur l'ile d'Oléron. La photo est de Shad Lambert, prise à Bastille lors du KR3W Euro Trippin' Tour.
Par Foucauld
Comments (0) CinémaSplendide vidéo de notre ami RETARDED de passage sur l'ile d'Oléron. La photo est de Shad Lambert, prise à Bastille lors du KR3W Euro Trippin' Tour.
Par Foucauld
Comments (0) CinémaTigre de Papier sort aujourd'hui le premier épisode de sa série animée "Comment réussir ta vie". Dans cet opus, nous faisons la connaissance de Georges Bourseau, bozomaniac (amateur de poitrines avenantes, ndlr) en mal de découvertes. Il confie ses tracas à René Richy, coach en réussite de vie, qui va lui mettre le pied à l'étrier. Une séance de relooking d'anthologie et un univers très personnel qui valent le coup d'œil. Du scénario à la réalisation en passant par les illustrations et les voix, tout est de Tigre de Papier. La musique est d'Olivier Magermans et de Scotch.
Tigre de Papier est actuellement à la recherche d'une boîte de prod. Comment le joindre ? En écrivant à l'adresse suivante : nicolas.herenstein@gmail.com
Vous en voulez plus ? Voici son compte Vimeo.
Par Foucauld
Comments (0) Art § CinémaEn lapant ma soupe, je redécouvrais Downtown 81, ce film avec Basquiat "qui n'est pas la réalité, mais n'est pas faux non plus". Il y déambule, tableau sous le bras, dans un Lower East Side apocalyptique, poussant quelques plaintes de clarinettes ou s'arrêtant pour taxer un joint. Le métro est trop cher, les téléphones portables inexistants. En revanche, le hip-hop se découvre dans la rue et il n'y a pas besoin de prétextes pour trainer. Graffitis peints en plein jour, vagabondage de club en club à la recherche d'une âme sœur entraperçue, New York palpite, cela se répercute dans les artères de ceux qui foulent ses rues. Et parfois, au détour d'une ruelle, la bouche purulente d'une homeless réalise les rêves les plus enfouis…
Fin du film, l'orgue de Suicide suinte comme les murs du quartier. Il suinte l'héroïne et l'urine, les viscères de rat et le jus de poubelle, ces aliments dont la Grosse Pomme se nourrissait à la shooteuse. Cheree, cheree, onomatopée chewing-gum ou franglais habillé de latex ? A écouter plus bas, ou mieux, à regarder en entier ICI.
Par Foucauld
Comments (0) Cinéma § Musique
J'ai toujours su qu'il n'y avait pas de contre-indications à la pratique du skateboard en col roulé de cashmere, trench coat et lunettes de soleil… Les mauvaises langues sont prévenues !
1966 / 2010, rien n'a changé…
Rouli-roulant, à quinze ans, dans le vent
Adieu les croulants, les agents.
L'amour et les chansons,
C'est si bon, cheveux longs…
Par Foucauld (via Nozbone)
Comments (2) Cinéma § Street Culture
Quelques hauteurs féminines tentent d'atténuer mon stress à grand renfort de vidéos conceptuelles. C'est charmant. Je conserve une préférence pour la blonde vers 1min20, la surimpression de son visage par dessus son corps, le contraste tunique/fesses/boots…
Par Foucauld
Comments (0) Cinéma § MusiqueExtrait d'un échange de sms :
- "Et en plus tu emploies le mot "chouille" comme les bretons et les mecs en école d'ingénieur à Lille ; tu devais être vraiment saoul ! Au moins ton alcoolisme est plus sincère que celui de Jean Dujardin dont le cancer est bien propret."
Malgré quelques dialogues de qualité, Le Bruit des glaçons n'est pas très tapageur ; on y boit un vin bien trop clairet pour qu'il en résulte une vraie tumeur, que l'écrivain hurle de douleur… En revanche, j'ai eu le plaisir d'y découvrir "A thousand kisses deep" de Leonard Cohen. Dont post.
Par Foucauld
Comments (0) Cinéma § Musique
Un certain journaliste parisien m’a dit de La Conjuration qu’elle lui rappelait Russ Meyer. Ignorant mais de mon siècle, j’ai tapé le patronyme en question, et Wikipédia combla mes lacunes. Il s’agissait de l’auteur de Super Vixens, film déjanté sur lequel j’étais tombé une nuit, en Bretagne. Partie se coucher seule avec ses seins, la maîtresse de maison m’avait abandonné à ma frustration. Je zappais sans conviction, terminant la vodka, ne gardant au réveil qu’un souvenir flou de montagnes arides, de stations essences et de poitrines libérées, bercées de distorsion.
J’ai poursuivi mon enquête et fini par dégotter un coffret de 18 DVD à prix dérisoire. La caméra de celui qui rêvait de découvrir ce qu’il y avait sous les jupes des filles joue à plonger et contre plonger dans un univers complètement barré. S’y trouvent des éléments aussi réjouissants qu’un Nazillon à la retraite pratiquant l’amazone dans un cercueil, une femme au foyer tentant de contrarier le goût de son époux pour la porte de derrière, un aviateur cocufié jusqu’à la moelle par la police montée, une obèse afro-américaine consommant ses employés, ou encore une franco-suédoise (50-50 where it counts) expliquant son amour du nudisme et du rock n’roll sous la cascade d’un réservoir. Si l’on dit d’un long nez qu’il permet à son propriétaire de fumer sous la douche, les seins de ces égéries doivent permettre de tenir un orage au sec. Est-ce celui de notre monde sage et policé ?
Puisque le moral de la rentrée est au beau fixe, gardons pour plus tard les 12 DVD qu’il me reste à mirer….
Par Foucauld
Comments (0) CinémaJe mirais hier soir Madame Claude, le film sur la célèbre mère maquerelle qui chaperonnait les plus belles femmes à l'intention des grands de ce monde. Le tableau d'une époque où les playboys s'habillaient chez Renoma et, cintré des rayures de la maison, Gainsbourg faisait couiner sa Jane au générique.
Par Foucauld
(Photo : Sophie Van der Perre)
Comments (0) Cinéma § MusiqueJe mirais dernièrement Don Juan 73, le film de Roger Vadim qui revisite le mythe du séducteur en remplaçant le bellâtre par la séduction même : Brigitte Bardot.
Vous en avez eu, sur ce blog, plusieurs aperçus photographiques, sans que je sache d’où ils provenaient. En effet, il s’agit du film réunissant les deux « B » de Serge Gainsbourg, Bardot et Birkin, dénudés dans un tableau saphique.
L’ensemble est d’ailleurs curieusement gainsbourien. Bardot joue son avant-dernier film, prend le ferry boat en compagnie du « Gainsborough » de son ancien amant, mais inverse le périple puisque c’est en direction de la Tamise et Chelsea qu’elle se dirige, et non pas de ce Paris gris bleu, comme les matins que Serge fit chanter à Françoise Hardy.
Pour finir, un amant épris vient poursuivre celle qui l’avait conquis, lui faisant payer par les flammes son addition aux victimes de la belle. Je suis sur la Conjuration, je n’ai ni règle, ni limite, j’associe les opposés au gré de mes envies… Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour-nous pauvres pécheurs… A-t-on jamais fait plus beau que l’Ave Maria de Schubert ?
Par Foucauld
Comments (0) Cinéma"Tout ce que je te demande c'est de m'aider à foutre ma vie en l'air. Et de temps en temps, de me faire un petit sourire. Un sourire de madone."
Alain Delon dans "Notre histoire" de Bertrand Blier
Par Foucauld
(Photo : Ryan Mc Ginley)
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