Hauschka
Tuesday, November 4, 2008Un piano ça se prépare. Pour Volker Bertelmann, alias Hauschka, ça se pimp. Sans état d’âme, il rajoute des lanières de cuirs, des cordes de guitares, il enroule les marteaux dans de fines lamelles d’aluminium, balance des capsules de bouteille au milieu du tout, bref, malmène l’instrument saint.
Loin des virtuoses, Hauschka déroule un jeu minimaliste, à la structure proche de la musique électronique, tendance Traum. Il tente, fait ses expériences et en sort un son qui rappelle les "Piano Phase" de Steve Reich, ou, dans une moindre mesure, le "All my friends" de LCD Soundsystem (ok, pas tant que ça mais j’avais envie de la mettre parce qu’elle est affolante). Ça crépite, ça tapote, ça secoue, irrite parfois, mais on se laisse prendre et lorsqu’il verse dans la balade, avec The Afterlife of Things notamment, on se demande pourquoi on a raté son concert à Paris, en octobre dernier.
Hauschka – The Afterlife of Things
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Par Arnaud
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